Le judo algérien travaille d'arrache-pied, en prévision des Mondiaux 2010 prévus au pays du Soleil Levant, dès le 9 septembre prochain. L'élite nationale qui sera retenue en prévision du nouveau rendez-vous mondial de la discipline, sera une fois de plus très sélective. Ainsi, aux yeux de l'actuel président de la Fédération algérienne de judo, en l'occurrence le Dr Ali Bendjemaâ, la participation des EN seniors dames et messieurs au Mondial japonais, sera triée sur le volet. En d'autres termes, l'Algérie sera représentée au Japon uniquement par des athlètes capables de monter sur le podium, et qui ont surtout marqué des points conséquents au sein du classement international en cours. Il est vrai que le judo international est devenu de plus en plus exigeant que par le passé, sur le plan compétitif. Les Grands Prix et autres Masters organisés sous l'égide de la Fédération internationale de judo, sont devenus aujourd'hui des minis mondiaux auxquels prennent part régulièrement les meilleurs athlètes du moment. Les Algériens qui ont réussi à se distinguer au plus haut niveau, au cours des JO 2008 de Pékin, notamment, grâce à Soraya Haddad et Amar Benyekhlef, se préparent activement pour être de nouveau fins prêts, en prévision du Mondial japonais 2010. Toutefois, le Dr Bendjemaâ, ainsi que l'actuel bureau fédéral, ont dans le même temps, investi depuis peu dans la nouvelle jeune génération constituée aujourd'hui d'athlètes très prometteurs et capables de se distinguer au cours des JO 2016. Une politique de rajeunissement à long terme qui s'impose d'elle-même, selon l'actuel premier responsable du judo algérien, si l'Algérie souhaite figurer régulièrement parmi le gotha mondial. Le judo algérien qui se prépare aussi aux JO 2012 prévus à Londres, soit dans une année seulement, fait actuellement l'objet d'une préparation basée sur un programme de stages nationaux et internationaux susceptibles de permettre une meilleure évaluation des athlètes actuellement retenus et suivis par la direction technique nationale. Et pour cause, toujours selon le Dr Bendjemaâ, dorénavant, il faudra à tout prix ne faire participer que les meilleurs athlètes du moment, et surtout celles ou ceux qui sont réellement capables de remporter des médailles. Le message du président de la FAJ est donc très clair, et l'ensemble de ses collègues techniciens en charge des différentes équipes nationales adhèrent totalement à cette nouvelle vision prônée depuis peu. Le judo algérien peut donc nous valoir de nouvelles satisfactions au niveau international. Et pour ce faire, il n'est pas question de se donner le moindre répit du côté de la FAJ, pour cause d'un programme en cours des plus chargés.