Il en est de même pour l'Eepad dont le dossier sera examiné par le conseil d'administration d'Algérie Télécom pour décider de sa reprise ou non. Interrogé sur «l'affaire» Orascom-Telecom, le ministre de la Poste et des Technologies de l'information et de la communication, Moussa Benhamadi, a indiqué que le dossier est «toujours en traitement». «Des experts travaillent sur ce dossier et la presse sera informée dès qu'il y a du nouveau.» Le gouvernement algérien a demandé au groupe Orascom d'exprimer sa position vis-à-vis du dossier de la revente de sa filiale algérienne de téléphonie mobile Djezzy. Plusieurs ministres, notamment celui des Finances, Karim Djoudi sont intervenus dans ce cadre. En mars dernier, M.Djoudi a mis en garde contre un éventuel manquement à cette obligation légale qui frapperait de nulllité toute transaction éventuelle. Dans cette affaire, la partie algérienne a fait valoir le droit de préemption qui lui revient de fait. Aussi, il y a quelques jours, les responsables d'Orascom ont annoncé qu'ils étaient prêts à entrer en négociation avec le gouvernement en vue de céder sa filiale de téléphonie mobile Djezzy à l'Etat. Il en est de même concernant l'Eepad dont le dossier sera examiné par le conseil d'administration d'Algérie Télécom afin de décider de sa reprise ou non, a-t-il indiqué. «Il est nécessaire de faire jouer le rôle qu'il faut aux organes sociaux des entreprises afin d'éviter les interférences dans la gestion d'une entreprise économique qui dispose d'un conseil d'administration, une assemblée générale et des comités d'audit», a souligné M.Benhamadi. Le gouvernement serait en train de préparer un texte visant à renforcer le contrôle sur les ventes de participations des groupes étrangers dans des sociétés nationales. Selon l'agence Reuters qui révèle cette information et a pu se procurer une première version du texte, les étrangers qui voudront vendre les actions qu'ils détiennent de groupes algériens devront faire fixer leur prix de vente par un expert algérien et non pas par le marché. Le document précise, indique Reuters, que la mesure s'appliquera aux actionnaires étrangers qui vendront des parts d'entreprises algériennes sur lesquelles l'Etat aura exercé son droit de préemption et à la vente d'actions de sociétés algériennes à des étrangers. Il indique également que la manière dont cette évaluation du prix sera faite, sera précisée dans un autre texte de loi. S'agissant de l'erreur commise dans la proclamation des résultats du baccalauréat (session juin 2010) par SMS sur le réseau Mobilis (téléphonie mobile), celle-ci est due à un «problème de codification», a indiqué hier à Alger le ministre de la Poste et des Technologies de l'information et de la communication, Moussa Benhamadi. «L'erreur a touché 17 candidats du Bac spécifique dont la codification des candidats n'était pas homogène à la codification utilisée pour l'ensemble des autres candidats», a déclaré à la presse M.Benhamadi en marge de la signature d'une lettre d'intention entre l'Algérie et l'Union internationale des télécommunications (UIT). «Lorsqu'un système est en face d'une situation non prévue, il commet des erreurs», a-t-il dit, soulignant qu'un communiqué sera rendu public au terme du travail qu'entreprend la commission d'enquête mise en place à cet effet. «L'Office national des examens et concours a reconnu qu'il s'agit de son erreur et qu'elle n'incombe pas à Mobilis», a encore précisé M.Benhamadi. Qualifiant cette erreur de «non-événement», le ministre a fait savoir que les parents de ces élèves ont été reçus par la direction générale de Mobilis où toutes les explications leur ont été fournies. «Ils se sont montrés compréhensifs après avoir réellement constaté que leurs enfants n'ont pas été admis à l'examen du Bac», a-t-il ajouté. A une question sur les relations à l'avenir entre le ministère de l'Education nationale et l'opérateur Mobilis, M.Benhamadi a fait remarquer que Mobilis demeure un opérateur national qui a toujours soutenu les activités scientifiques et pédagogiques organisées par ce ministère.