L'erreur commise dans la proclamation des résultats du baccalauréat (session juin 2010) par SMS sur le réseau Mobilis (téléphonie mobile) est due à un "problème de codification", a indiqué mardi à Alger le ministre de la Poste et des Technologies de l'information et de la communication, M. Moussa Benhamadi. "L'erreur a touché 17 candidats du bac spécifique dont la codification des candidats n'était pas homogène à la codification utilisée pour l'ensemble des autres candidats", a déclaré à la presse M. Benhamadi en marge de la signature d'une lettre d'intention entre l'Algérie et l'Union internationale des télécommunications (UIT). "Lorsqu'un système est en face d'une situation non prévue, il commet des erreurs", a-t-il dit, soulignant qu'un communiqué sera rendu public au terme du travail qu'entreprend la commission d'enquête mise en place à cet effet. "L'Office national des examens et concours a reconnu qu'il s'agit de son erreur et qu'elle n'incombe pas à Mobilis", a encore précisé M. Benhamadi. Qualifiant cette erreur de "non-événement", le ministre a fait savoir que les parents de ces élèves ont été reçus par la direction générale de Mobilis où toutes les explications leur ont été fournies. "Ils se sont montrés compréhensifs après avoir réellement constaté que leurs enfants n'ont pas été admis à l'examen bac", a-t-il ajouté. A une question sur les relations à l'avenir entre le ministère de l'Education nationale et l'opérateur Mobilis, M. Benhamadi a fait remarquer que Mobilis demeure un opérateur national qui a toujours soutenu les activités scientifiques et pédagogiques organisées par ce ministère. Interrogé sur "l'affaire" Orascom-Telecom, le ministre a indiqué que le dossier est "toujours en traitement". "Des experts travaillent sur ce dossier et la presse sera informée dès qu'il y a du nouveau". Il en est de même pour l'EEPAD dont le dossier sera examiné par le conseil d'administration d'Algérie Télécom pour décider de la reprise ou non de l'EEPAD, a-t-il indiqué. "Il est nécessaire de faire jouer le rôle qu'il faut aux organes sociaux des entreprises afin d'éviter les interférences dans la gestion d'une entreprise économique qui dispose d'un conseil d'administration, une assemblée générale et des comités d'audit", a souligné M. Benhamadi.