C'est aujourd'hui qu'aura lieu la clôture de la 5e édition du Festival culturel arabo-africain de danses folkloriques avec un concert de la vedette de la chanson kabyle. La semaine consacrée aux danses folkloriques arabo-africaines, à Tizi Ouzou, prendra fin aujourd'hui à la Maison de la culture Mouloud-Mammeri de Tizi Ouzou avec l'allocution du commissaire du festival, M. Ould Ali El Hadi. Dans la soirée, un gala est prévu pour le public. Un concert sera animé par le chanteur d'expression kabyle, Mohamed Allaoua à partir de 21 heures, a-t-on appris. Contrairement aux précédentes éditions, qui pourrait s'évertuer à dire que celle-ci a eu un grand succès? En effet, le public n'était pas au rendez-vous en cette 5eédition. Plusieurs raisons sont évoquées par les habitués du festival. La programmation des différentes activités semble être la plus importante. Evidemment, puisque la majorité des spectacles qui ont été programmés dans le cadre de l'édition 2010, commençaient à partir de 14 heures ou 15 heures. Parmi les raisons abordé par les uns et les autres figure l'endroit où a été organisé l'événement. Alors que dans les précédentes éditions, cette manifestation culturelle était organisée au stade Oukil-Ramdane, situé au centre de Tizi Ouzou, cette année c'est la maison de la culture Mouloud-Mammeri qui a abrité pratiquement toutes les activités qui ont été prévues dans le cadre de ce Festival culturel consacré aux danses traditionnelles. Le Festival culturel arabo-africain de danses folkloriques, qui a été inauguré le 18 juillet passé, avait tout de même permis à certains spectateurs de se délecter en assistant à plusieurs spectacles dont les chorégraphies ont été mises au point par les nombreuses troupes folkloriques venues des quatre coins du continent noir. En effet, des troupes de Côte d'Ivoire, de Guinée, du Mali, du Sénégal, de la Tunisie mais aussi de la Palestine et de la Syrie avaient animé tout au long de la semaine dernière la 5e édition de ce rendez-vous annuel. Outre la Maison de la culture de Tizi Ouzou, les activités ont été organisées un peu partout à Tizi Ouzou: Tigzirt, Azeffoun, Larbaâ Nath Irathen, Draâ Ben Khedda, Maâtkas, Tadmaït et Tizi Rached. Près de sept rencontres-débats portant sur la symbolique de la gestuelle dans les différentes danses populaires, mais aussi sur leur signification dans les sociétés traditionnelles africaines ont eu lieu du 18 au 20 juillet. Des ateliers ont été également organisés au cours de cette semaine. Les trois ateliers de danse traditionnelle ont été animés par El Hadi Chérifa, directeur artistique et chorégraphe de la compagnie Transdanse de Lyon en France.