Quelque 9500 nouveaux étudiants rejoindront les campus à partir du 14 septembre. La rentrée universitaire est prévue pour le 14 septembre prochain. Les autorités sont à pied d'oeuvre pour la réussite de cet évènement-clef pour les générations futures. Cette année, plusieurs nouveautés sont au menu et sera marquée par la venue d'un grand nombre de nouveaux bacheliers. Le taux de réussite élevé explique la grande affluence sur les bancs de l'université Mouloud-Mammeri. Quelque 9500 nouveaux étudiants rejoindront les campus. La rentrée sera également marquée par le retour en force des filières scientifiques après des décennies d'hibernation. Pour la première fois, le rapport entre les effectifs des bacheliers des filières sciences expérimentales et sciences sociales est équilibré. Ainsi, 39,4% des nouveaux arrivants, soit 4155 étudiants suivront des études de sciences humaines alors que les branches scientifiques accueilleront 50,4%, soit 5326 nouveaux étudiants. Ces prévisions, doit-on le mentionner, sont un signe fort que les besoins de l'économie nationale en matière grise, de plus en plus grandissants, seront satisfaits à moyen terme. Aussi, il est important d'offrir toutes les conditions nécessaires aux futurs diplômés afin d'éviter la fuite des cerveaux qui pénalise grandement notre pays. Ce qui sous-entend aussi que les futures générations de cadres devront se défaire des réflexes d'égoïsme et penser plus à la collectivité et servir le pays qui leur a permis d'effectuer des études gratuitement. En deuxième lieu, l'accès de la gent féminine aux études se confirme d'année en année. Sur 10.558 nouveaux bacheliers, quelque 7132 sont des filles. La gent féminine représente près de 68% de la population universitaire. Ce constat annonce, sans conteste, que l'accès au travail et aux hautes fonctions sera de plus en plus ouvert à la femme algérienne. Par ailleurs, les responsables de l'université annoncent une croissance de l'effectif universitaire de 7,5%. Le nombre d'étudiants en graduation dépassera la barre des 48.500. Une première étude indique que la pression sur les filières des sciences humaines diminue. Ces prévisions chiffrées permettent laissent penser que l'université Mouloud-Mammeri peut faire face au flux des nouveaux bacheliers pour peu que les capacités d'accueil soient rationnellement exploitées. La réception de nouvelles places pédagogiques à Tamda permettra sans nul doute d'absorber le flux relatif généré par les réformes déjà engagées dans le secteur de l'enseignement supérieur: le système LMD. Après des années d'hésitation à cause du manque de vulgarisation de ce modèle d'enseignement, les étudiants commencent à l'adopter vu les conditions nouvelles d'accès au marché du travail. Pour aider les nouveaux bacheliers à s'adapter à ce système et à ces nouvelles donnes économiques mondiales, toutes les filières ont basculé vers le LMD à l'exception de la médecine, de la pharmacie et de la chirurgie dentaire. Ce changement qui ne concernera que les nouveaux inscrits verra la mise en place de nouvelles filières. Toujours au chapitre du LMD, huit nouvelles filières de licences seront créées et 14 formations de master verront le jour.