Un club aussi prestigieux mérite plus de considération et de respect. En marge de la dernière rencontre de football qui a mis aux prises à Tizi Ouzou, notre représentant en Ligue des champions, en l'occurrence la JS Kabylie, et le club nigérian du Heartland, le match en question a malheureusement donné lieu à des scènes de violence que rien ne présageait auparavant. Il est franchement navrant, aujourd'hui, d'être témoin de comportements émanant à chaque fois de la part de certains pseudo- supporters, non pas présents dans les gradins pour supporter leur équipe, mais qui au contraire, viennent au stade avec des intentions souvent aux antipodes du fair-play. Des agissements devenus systématiques du côté du stade du 1er-Novembre et qui semblent avoir comme seul et unique objectif, de vouloir à tout prix «se défouler» sur le dos d'un club aussi prestigieux, mais dont le boss actuel continue de faire l'objet d'attaques, de la part de «certaines partis», pour ne pas dire des personnes toujours aussi hostiles à sa présence à la tête de la JS Kabylie. Il est vrai que le président Moh Chérif Hannachi, n'a pas que des amis autour de lui, et ce n'est pas un secret de polichinelle du côté du club-phare de la ville des Genêts, et à travers la Kabylie. Ce n'est d'ailleurs pas le seul président de club qui fait face, depuis bien longtemps, à de multiples tentatives de déstabilisation de l'équipe, via son environnement direct. Des pseudo-supporters comme ceux de la JSK, sont légion dans nos clubs de football, et non des moindres. Ce type de «supporters» est souvent à l'origine d'actes de vandalisme et de violence dans nos stades. Ils sont même «qualifiés» de très dangereux ailleurs, comme par exemple ces «ultras» du PSG, aujourd'hui purement bannis des stades par les pouvoirs publics français. Faut-il donc, aujourd'hui, en faire de même avec ces pseudo-supporters des Canaris du Djurdjura et qui «récidivent» à chacune des sorties à domicile du club algérien le plus titré au niveau continental? Une équipe de la JSK, qui est de nouveau proche d'une énième finale de la plus prestigieuse compétition africaine des clubs champions et qui défend de surcroît, les couleurs de toute une région, ainsi que celle de l'Algérie dans un contexte sportif «très spécial» aujourd'hui pour les relations algéro-égyptiennes. Entretenir de la sorte une atmosphère «pourrie» comme celle à laquelle nous avons eu droit, via le fameux virage du stade du 1er-Novembre de Tizi, n'est plus du tout tolérable, car à travers ces comportements «irresponsables», c'est le football algérien qui en prend pour son grade. La JSK, au même titre que l'ESS, sont nos représentants actuels dans la compétition continentale la plus convoitée aux quatre coins de l'Afrique. C'est une compétition aujourd'hui très médiatisée. Elle est de plus en plus suivie par des millions de téléspectateurs, qu'ils soient d'ici ou d'ailleurs. Le match JSK-Ahly du Caire qui se profile à l'horizon, et qui se déroulera à son tour à Tizi Ouzou, est considéré comme une véritable finale avant la lettre. Et ces pseudo-supporters qui continuent de se déplacer au stade du 1er-Novembre pour «créer» des troubles au niveau des travées, vont finir par fortement «pénaliser» notre prestigieux représentant en phase des poules de la Champions League, si ce n'est déjà fait aux yeux de la CAF. Alors, une question s'impose aujourd'hui: que cherchent réellement ces pseudo-supporters, et surtout qui est derrière eux? Pour notre part, il serait vraiment navrant de faire appel, une fois de plus, à des «méthodes policières», pour qu'un match de football se déroule sur le terrain, et non dans les gradins entre des individus qui «perçoivent» la violence comme seul et unique moyen d'existence aujourd'hui, par manque de civisme et de respect, même envers le club de football algérien le plus titré, et toujours «respecté» ailleurs.