C'est désormais l'année de l'arbitrage, en général, même si celui du continent africain continue de défrayer la chronique par ses bourdes et ses erreurs monumentales. Que peuvent craindre, aujourd'hui, nos deux actuels représentants en phase de poules de la prestigieuse Ligue des champions, en l'occurrence la JS Kabylie et l'ES Sétif dont les chances respectives pour figurer dans le dernier carré, sont pour l'instant tout simplement intactes? Une question qui s'impose d'elle-même, notamment sur le vu des dernières très piètres prestations fournies par certains arbitres désignés par la CAF, pour officier les rencontres de la deuxième journée de ladite compétition continentale. L'ESS, qui a connu plusieurs déboires en terre congolaise, dimanche dernier, face au tout-puissant Mazembe, et qui a eu le mérite d'arracher un précieux nul en déplacement (2-2), n'est cependant pas près d'oublier l'arbitrage catastrophique auquel elle a eu droit de la part du trio angolais de la rencontre. Même la JS Kabylie s'est plaint du trio gambien à l'occasion de sa difficile rencontre remportée à domicile aux dépens des Nigérians du Heartland. Mais le pire en la matière s'est produit au Caire, à l'occasion du fratricide Ahly-Al Ismaïly, dirigé pour la circonstance par le Malien, Koman Coulibaly. Un arbitre de surcroît international qui vient d'officier au cours du dernier Mondial et qui avait lors du match Slovénie-USA fait une véritable bourde en refusant un but indiscutable aux Américains, que ceux-ci et aussi, les millions de téléspectateurs du monde entier, n'ont jamais compris à ce jour. L'arbitre malien en question, a récidivé dimanche dernier dans le chaudron du Cairo Stadium, mais dans l'autre sens, au plus grand dam des Darawiches d'Al Ismaïly. Pour preuve, alors que les deux clubs égyptiens, actuels adversaires de la JS Kabylie dans le groupe B, se dirigeaient tout droit vers un nul d'un but partout, ce qui faisait grandement des prestigieux Canaris du Djurdjura, M.Coulibaly a tout simplement pratiquement «fermé» les yeux sur l'action entachée d'une faute flagrante, et qui a permis au club phare du Caire de s'imposer «miraculeusement» durant le temps additionnel. Un véritable cadeau offert au Ahly par un arbitre malien qui a malheureusement confirmé, une fois de plus, les errements de plus en plus évidents aujourd'hui de bon nombre d'arbitres du continent noir. Un arbitrage africain de plus en plus décrié et qui avait d'ailleurs «faussé» plusieurs matchs au cours de la dernière CAN. N'est-ce pas l'attaquant camerounais Samuel Eto'o qui avait lâché cette phrase très significative, et surtout lourde de sens à l'égard de certains arbitres africains, après l'élimination des Lions indomptables lors de la CAN 2010, et qui était la suivante: «Que voulez-vous que je vous dise, l'arbitrage africain est ainsi fait!» Un constat amer que l'équipe d'Al Ismaïly a appris à ses dépens à son tour, et qui risque de «détériorer» davantage les relations entre les deux clubs égyptiens. L'arbitrage africain a encore fait des «siennes», de quoi mettre en garde davantage nos deux actuels représentants en Ligue des champions, d'autant plus que la CAF continue de faire confiance à des hommes en noir de plus en plus «discrédités», et qui n'ont aujourd'hui, rien de véritables «chevaliers du sifflet».