Les deux derniers tremblements de terre qu'a connus le club n'ont pas réussi à ébranler cet édifice. Elle se porte tellement bien qu'elle arrive à maintenir précieusement la stabilité du groupe après l'orage qui s'est déclaré juste après le début de l'exercice en cours. Elle vient de prouver encore une fois qu'elle est bien entourée par ses protecteurs et qu'elle est et demeure entre de bonnes mains. En effet, l'édifice de l'Entente repose bien sur des fondations parasismiques. Les deux derniers tremblements de terre qu'a connus le club, il est vrai de faible magnitude, n'ont pas réussi à ébranler cet édifice. Le premier s'est manifesté en fin de saison avec le divorce consommé entre l'ESS et l'homme des situations difficiles, en l'occurrence Abdelkrim Bira et qui, selon la rumeur qui faisait état d'un conflit interne à intérêt personnel mettant en danger l'avenir du club. Cette rumeur qui a longtemps alimenté les sujets de discussion des amoureux d'El-Kahla a d'ailleurs été confirmée par le président du club, M.Mahdadi qui déclarait: «Je crois que je ne ferai pas de dissertation, mais je dirai tout simplement que nul n'est indispensable à l'Entente. L'Ess, à l'image de n'importe quel club du pays, n'est jamais épargnée par les obstacles et grâce à la nouvelle restructuration et à l'apport de certaines volontés, nous avons pu régler nos problèmes. Chaque club rencontre, à un moment donné, des perturbations. Si ces perturbations sont négociées avec sagesse, tout se remettra sur les rails, autrement, le club sera ballotté». Tout cela n'a pas laissé le président Mahdadi indifférent et c'est ainsi que juste avant le début du championnat, un grand remaniement et une large opération d'assainissement ont été entamés tambour battant, à commencer par la restructuration du staff dirigeant avec notamment la sollicitation des anciens joueurs et dirigeants puis l'enrichissement de l'effectif en jouant la carte jeunesse et enfin le renforcement du staff technique. C'est en ce sens d'ailleurs que M.Charef fut sollicité pour donner au groupe ce manque qui faisait défaut. Mais la baraka de Sidi Khier n'était pas aux côtés du staff mis sur place. Notamment après le début catastrophique en championnat sanctionné par trois défaites devant respectivement l'ASM Oran (2/1), le CR Belouizdad (2/1), l'USM Blida (2/0) et un demi-échec à domicile devant le NA Hussein-Dey (1/1), ce qui fait que le club phare de Aïn Fouara reste cloué à la dernière place au classement général. Pour faire face à cette situation et afin de trouver une solution à cette deuxième secousse qui frappe le club, une réunion a été tenue avec les joueurs avant de se réunir avec le staff et d'arrêter ainsi l'hémorragie dans les plus brefs délais. Quant aux informations longuement interprétées dans les colonnes de la presse faisant état d'une éventuelle démission de Boualem Charef suivi de Cheniti et le départ du président Mahdadi et son staff, tout cela trouve une réponse claire dans les dires de l'homme fort de l'Entente, en l'occurrence Abdelhakim Serrar qui affirme que: «L'Entente vit depuis une longue période dans un milieu et entouré par un environnement alimenté de rumeurs et de désinformation dont on ne sait toujours pas l'origine. On dit qu'il n'y a pas de fumée sans feu, par contre, à Sétif, on a toujours senti la fumée mais on ne voit jamais le feu.» Avant d'ajouter qu'aucun changement n'a eu lieu au sein de l'Entente et que «le groupe est parfaitement soudé et décidé à faire parler de lui cette saison. Nous croyons en nos capacités même si mon optimisme demeure quelque peu exagéré, pourvu que les détracteurs nous laissent travailler en paix.» Une chose est sûre, l'Entente dispose de beaucoup de potentialités humaines et d'un important capital expérience qui font d'elle un grand club avec un palmarès bien étoffé, l'essentiel pour ce club est de continuer à travailler dans la quiétude et de savoir garder les coudes serrés.