C'est autour de la question des langues également que devait se tenir la rencontre-débat à la librairie Socrate. «Je suis pour l'écriture et l'enseignement du berbère, non pas en Kabylie ou dans un petit village, mais dans toute l'Algérie parce que le tamazight n'est pas la propriété des Kabyles, mais de l'Algérien», lança Ali El Kenz, ajoutant qu'à partir du moment où «cet enseignement est généralisé à l'ensemble du pays, il faudra créer un lien qui unit les arabophones et les berbérophones». Pour le conférencier, «le seul lien qui permet une fluidité entre les deux, c'est l'écriture du tamazight en caractères arabes. Cela créera une communauté nationale vivante».