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Les ménages s'affolent à Béjaïa
RAMADHAN, AID EL FITR, RENTREE SCOLAIRE
Publié dans L'Expression le 04 - 09 - 2010

Après avoir épuisé toutes ses économies durant le mois sacré, le citoyen démuni devra faire face à d'autres dépenses.
Le mois de Ramadhan clôt sa troisième semaine dès demain. Plus qu'une semaine pour l'Aïd, une fête qui a toujours fait le grand bonheur des petits enfants, qui, impatients, se préparent au rendez-vous qui coïncide avec celui de la rentrée scolaire et qui ne peut se faire sans de nouveaux habits.
L'Aïd El Fitr, une fête religieuse, qui symbolise la fin d'un mois difficile pour certains, au sens large du terme, est agrémenté d'une chaleur suffocante qui a bien mis à rude épreuve les jeûneurs.
Mois de dépenses, au point de croire que celui qui ne dépense pas n'est pas jeûneur. Paradoxalement, les gens dépensent toujours beaucoup plus. C'est connu! On s'offre un niveau de dépenses supérieur à la normale. On mange mieux, on sort le plus souvent et en conclusion on se prépare pour s'offrir un nouveau look. En l'espace d'un mois de Ramadhan, l'Algérien se permet une vie dont il a toujours rêvé.
Au bout d'un mois fait de bouffe à outrance, de sorties nocturnes à la pelle, voilà que l'Aïd s'annonce avec son lot de dépenses supplémentaires mais obligatoires. S'agissant des enfants, la moindre privation serait une offense et c'est alors tout un rite d'un mois qui aura été accompli pour rien. Encouragés par le fait que les dépenses de la semaine sont valables pour un double événement, les parents se laissent faire. «Je vais offrir ce qu'il y a de mieux à mes enfants», disait, hier, cette ménagère accompagnée de ses deux enfants. «Cette année au moins, les nouveaux habits vont servir pour l'Aïd et la rentrée scolaire alors autant acheter quelque chose de plus luxueux», précisait-elle tournant autour d'une robe pour fillette affichée à 2500 dinars.
Alors, chaque soir, les familles sont de plus en plus nombreuses à s'adonner au lèche-vitrine. Comme leurs enfants doivent être parés de leurs plus beaux atours le jour de l'Aïd, les parents se prennent à l'avance pour le meilleur choix possible et à un prix raisonnable.
Les bonnes affaires existent. Il suffit de les dénicher. C'est pourquoi, certaines familles ne se pressent pas. Elles visitent les magasins. Elles comparent les prix et la qualité avant de se décider. «Cela fait une semaine que je cherche la bonne affaire pour mes deux filles», nous expliquait, hier, cette dame, illustrant parfaitement l'état d'esprit des parents en ces jours qui précèdent la fête de l'Aïd.
Les commerçants, de leurs côté, font tout pour séduire le client. Des occasions à ne pas rater. Certains vont jusqu'à s'inventer un second métier pour l'occasion. A côté d'un restaurant, un commerçant a trouvé le moyen de lancer une boutique de fringues. A même le trottoir, des pantalons, des tee-shirts... sont exposés.
Les patrons ne ratent pas l'occasion d'embellir leurs boutiques, alors que les trabendistes occupent les placettes de la ville pour étaler leurs marchandises «made in» provenant du Maroc (et dire que les frontières sont fermées), de Syrie, de France, d'Espagne ou d'ailleurs. Tous les goûts sont, en principe, satisfaisables. Si les clients sont satisfaits quant au choix, il n'en est pas de même pour le prix.
C'est à ce niveau que la déception ébranle tout le monde, ou presque, car il se trouve toujours des gens qui ont les moyens de se payer tout et à n'importe quel prix. «Je suis à la recherche d'une paire de chaussures que je ne trouve toujours pas», nous répond un jeune client à une question en relation avec le prix. C'est sa manière de nous dire que peut importe le prix, l'essentiel est de trouver sa perle rare. Il y en a comme lui qui ne voient dans un vêtement que la qualité et surtout la marque.
D'autres, non. Pour eux, tout est important. De la qualité au prix en passant par l'origine du vêtement, beaucoup de clients cherchent l'équilibre nécessaire avant de se décider. Et «ce n'est pas toujours facile», affirme cette ménagère. Les belles choses sont à la fois chères et fabriquées ailleurs. Les prix parfois exorbitants sont affichés. Une salopette pour 4 ans coûte jusqu'à 2800 DA, un costume jean (ou se qui semble en être un) est indexé à 3000 DA, tandis que les prix des chaussures «made in» oscillent entre 1600 et 2400 DA. Les ensembles pour filles, importés de Syrie, sont vendus à 3600 DA (moyenne). Le client a le droit de négocier le prix du produit. Il a également la latitude de se rabattre sur les produits locaux, mais, comble de malheur, n'a pas les moyens de contenter son monde.
La situation est inquiétante pour beaucoup de gens. Les blouses s'affichent entre 800 et 1000 DA et même plus.
Les pères de familles déchantent et repartent en haussant la tête. Quelle solution? Les produits chinois dans les marchés. Direction Lekhmis. Des produits sont exposés à même le sol. Cartable, blouses, chaussures, pantalons et autres articles.
Enfin, on y trouve des articles à moitié prix dans des magasins. Pantalons, tabliers, chaussures, cartables, son cédés avec une réduction de 300 à 700 DA l'unité. L'on comprend mieux l'engouement vers cet endroit très commerçant durant toute l'année.
Les femmes y sont en force et les bonnes affaires aussi. L'Algérien est toujours pour la débrouillardise pour satisfaire aux exigences de la moindre occasion.


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