L'amélioration qualitative a suivi par une progression constante passant de 30.000 en 2005, à 67.000 en 2007, de 75.000 en 2008 à 98.000 en 2010. L'effectif exact des élèves attendus pour cette année scolaire 2010-2011 est de 8.176.700 soit 3.848.000 au primaire, 3.097.000 au moyen et 1.231.000 au secondaire. Cette grouillante population sera encadrée par quelque 597.015 fonctionnaires dont 377.980 enseignants et 219.035 administratifs. S'agissant du parc des infrastructures scolaires, il sera constitué de 24.765 établissements soit 17.952 écoles primaires, 4961 collèges et 1852 lycées. Par ailleurs, il est à relever que les crédits alloués pour l'octroi de l'allocation spéciale de scolarité aux 3 millions d'élèves nécessiteux s'élèvent à 9 milliards DA. Pour le transport scolaire, l'opération initiée par le ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales, a permis la mise à la disposition des communes de 1300 bus à cet effet. Les communes bénéficiaires disposent d'un parc comprenant au total 4008 bus qui assurent le transfert de près de 700.000 élèves tous cycles confondus. La santé scolaire pour sa part est actuellement encadrée par 1404 médecins, 1151 dentistes, 564 psychologues et 1785 agents paramédicaux qui activent dans 1243 Unités de dépistage et de suivi (UDS). De plus, une opération «tabliers scolaires» en concertation avec le ministère de la Solidarité nationale et de la Famille a été engagée en vue de doter, à titre gracieux, 500.000 élèves nécessiteux. Aussi, l'évaluation des performances du système éducatif, à travers les indicateurs de l'Unesco fait apparaître que le taux de scolarisation des enfants âgés de six ans est passé de 93% en 1999 à 97,40% en 2008/2009 et à 97,94% en 2009/2010. Ce résultat place ainsi l'Algérie au même niveau que nombre de pays développés. Le taux de scolarisation de la tranche d'âge 6-15 ans est passé de 74% en 2000 à 95,8% en 2008/2009 et à 95,68% en 2009/2010. A titre comparatif, la scolarisation des filles par rapport aux garçons s'est nettement améliorée, d'année en année pour atteindre 47% au primaire, 49% au moyen et 58% au secondaire. Le taux d'encadrement moyen a, pour sa part, sensiblement évolué passant de 28 élèves pour un enseignant en 2000 dans le primaire, à seulement 23 élèves en 2009/2010. On relève que durant la même période, dans le secondaire, il est passé de 18 à 16 élèves par enseignant. Les pourcentages d'élèves reçus à l'examen de fin du cycle primaire avec mention (moyenne supérieure à 12/20) enregistrés ces dernières années, sont très significatifs Pour l'année scolaire 2009/2010, ce taux a atteint 68,83%. Il convient de signaler que le taux de réussite à l'examen du brevet de l'enseignement moyen a connu une ascension. De 42% avant la réforme, on le voit aujourd'hui atteindre la barre encourageante des 66%. L'examen du baccalauréat constitue bien évidemment le critère le plus saillant. Le taux de réussite, qui n'était que de 20% en 1999, vient d'atteindre un niveau jamais égalé soit 61,23% en 2010. L'amélioration qualitative a également suivi avec une progression constante du nombre de mentions lesquelles passent de 30.502 en 2005, à 67.594 en 2007, de 76.990 en 2008 à 98.044 en 2010, où elles représentent alors 43,49% des admis de 1a session de 2010. Mieux encore, la mention «excellent», décernée à trois candidats seulement, en 2008, année de son institution, a été décernée cette année à 49 bacheliers.