Les sanguinaires du GIA et ceux du Gspc sèment toujours la mort. Quelques semaines avant le début de la campagne électorale pour les élections communales du 10 octobre, au moins 44 citoyens ont été assassinés par les hordes terroristes. C'est dire que les sanguinaires du GIA et du Gspc sèment toujours la mort malgré les revers qu'ils subissent à la suite des opérations successives des éléments des services de sécurité. Le 5 septembre dernier, à deux semaines de l'ouverture de la campagne électorale, 7 citoyens ont été assassinés à la suite de deux massacres qui ont eu lieu successivement à Chlef et à Aïn Defla. Le 12 septembre, à une semaine, jour pour jour, de l'ouverture officielle de la campagne, 12 personnes ont été assassinées à un faux barrage à Aïn Defla. La même journée 3 militaires ont été assassinés à Kadiria dans la wilaya de Bouira à bord d'une ambulance du secteur sanitaire de Sidi Aïssa, transportant un blessé. Dix jours après le début de la campagne électorale, alors que la situation tendait vers l'accalmie, les sanguinaires reviennent à la charge et frappent, pour la énième fois, à Relizane. Plus précisément à Ammi Moussa, où 7 personnes, membres de familles de repentis, ont été assassinées. Quatre jours plus tard, le 3 octobre, ils sèment l'horreur, encore une fois, à Aïn Defla. 13 citoyens ont été assassinés au douar Djebaïlia dans la commune de Oued Charfa, plus exactement entre Médéa et Aïn Defla. Si la situation sécuritaire s'est relativement améliorée depuis 1999, il n'en demeure pas moins que les groupes terroristes sont toujours actifs. Par ailleurs, la traque des services de sécurité aux GIA et Gspc s'est soldée par l'élimination de plusieurs terroristes. Ainsi, à la suite d'une vaste opération de ratissage menée depuis la fin août, par les éléments de l'ANP à Haïzer (Bouira ) 19 terroristes ont été éliminés et 30 autres arrêtés. La même opération s'est soldée également par la destruction de pas moins de 23 casemates, d'un atelier de réparation d'armes ainsi que de divers effets récupérés. Le 12 septembre, deux lieutenants de Hattab ont été neutralisés par les élément de l'ANP à Bouzegza. Une semaine plus tard, soit le 23 septembre, deux chefs du GIA ont été tués près de la ville de Hamma Bouziane à 15 km de la wilaya de Constantine. Les deux terroristes étaient des vétérans de la guerre d'Afghanistan. A travers ce bilan loin d'être exhaustif, il apparaît clairement que la campagne électorale - qui prendra fin aujourd'hui - a été marquée par de nombreux massacres. L'aspect sécuritaire, pourtant, n'a pas constitué le thème central de cette campagne.