«On procède actuellement à la finalisation des études relatives au dédoublement des routes nationales nos 121, 145 et 149 reliant respectivement Bordj El Bahri et Aïn Taya, Hamiz et Rouiba et Bordj El Kiffan et Rouiba en vue de désengorger les villes de Rouiba et de Réghaïa», a affirmé, jeudi le ministre des Travaux publics, Amar Ghoul. Lors de sa visite au projet de dédoublement de la RN 24 (Harrach-entrée de Boumerdès), M.Ghoul a tenu un langage ferme. Il a donné des instructions à la direction des travaux publics afin d'engager une étude de faisabilité pour la réalisation du dédoublement de la route devant relier Rouiba à la Zone d'expansion touristique (ZET) du lac de Réghaïa. Cet ouvrage d'art, précisons-le, une grande importance, permet à ses usagers de prendre l'autoroute est-ouest au niveau de Khemis El Khechna. Le ministre a rappelé que le tronçon Harrach-café Chergui (Bordj El Bahri) a été finalisé alors que les travaux du carrefour entre café Chergui et Heuraoua «sont relativement avancés.» Il convient de rappeler que le projet du dédoublement de la RN 24 avait connu du retard en raison des lenteurs en matière de transfert des réseaux du gaz et de l'électricité, de l'eau et des télécommunications, outre l'existence d'agglomérations qui s'étendent le long de la route. Le ministre avait entamé sa visite par une halte au niveau des chantiers de l'ouest du pays. Il a affirmé que les travaux de réalisation du projet du tronçon autoroutier de Aïn Benian-Boufarik (56 km) sont très avancés. «Il ne reste que certains travaux secondaires, notamment au niveau du tronçon reliant Douéra à Tessala El Merdja (5 km) qui sera ouvert à la circulation dans trois jours», a promis M.Ghoul. Cette autoroute s'inscrit dans le cadre du plan d'orientation du secteur des travaux publics 2005-2025 qui permettra de désengorger l'ouest de la capitale notamment au niveau de Staouéli, Chéraga, Baba Hassen, Ouled Fayet et Douéra. Par ailleurs, le ministre a indiqué qu'une enveloppe de 100 milliards de dinars a été allouée aux projets des travaux publics devant être réalisés à Alger à l'horizon 2014. «Elle est de l'ordre de 100 milliards de dinars et entre dans une approche prospective globale», a affirmé jeudi, le premier responsable du secteur. Le montant des enveloppes financières affectées à son secteur pendant la période allant de 2004 à 2009 (50 milliards DA), «a été doublé pour le quinquennat 2010-2014», a précisé le ministre à l'issue de sa visite d'inspection à nombre de projets à Alger et ses environs. Et ce, pour une meilleure prise en charge des projets du réseau routier (routes, autoroutes, infrastructures portuaires...).