Selon lui, nos athlètes n'ont rien à envier à ceux des autres nations sur le plan technique. En attendant de procéder à la désignation du nouveau directeur technique national, l'actuel président de la Fédération algérienne de judo (FAJ), a tout d'abord bien voulu revenir sur les raisons du départ de l'ex-DTN, en l'occurrence Nacer Ouarab, pour ensuite nous dire ce que représente aujourd'hui à ses yeux l'année 2011, concernant notamment notre élite nationale. Ainsi, selon Ali Bendjemaâ, si le bureau fédéral a pris dernièrement la décision de mettre fin aux fonctions de M.Nacer Ouarab, cela n'est nullement dû aux derniers résultats jugés catastrophiques enregistrés par l'ensemble de nos athlètes filles et garçons qui étaient présents au dernier Mondial organisé par le Japon. D'après notre interlocuteur, après avoir pris le soin de procéder à un bilan général portant sur les deux précédentes années, et sur le vu des résultats obtenus qui étaient en deçà des objectifs visés par l'ex-DTN, le bureau fédéral a décidé de rectifier le tir. Toujours d'après Ali Bendjemaâ, le judo actuel au niveau mondial est de plus en plus exigeant et surtout très sélectif, notamment après l'intronisation par la FIJ du système Ranking. Il faut donc passer à un autre type de gestion et de préparation de notre élite nationale tant qu'il est encore temps, a estimé le président de la FAJ. «Il ne faut pas aussi perdre de vue que l'actuel bureau est comptable devant l'AG qui l'a élu et face à laquelle il doit rendre des comptes», a-t-il indiqué. Concernant maintenant l'année 2011, le président Ali Bendjemaâ a surtout beaucoup insisté sur le fait important qu'elle devra absolument constituer une phase charnière pour le judo algérien, notamment, en prévision des JO 2012. Selon lui, la nouvelle direction technique nationale qui sera installée au courant de cette semaine, cette dernière aura pour mission importante de préparer et aussi de cibler tous les tournois internationaux durant lesquels les éléments de l'EN seniors filles et garçons marqueront le maximum de points. Pour Ali Bendjemaâ, et en plus de nos athlètes médaillés aux derniers JO 2008 de Pékin, d'autres éléments sont largement en mesure d'être de potentiels médaillés aux JO de Londres, pour peu qu'ils fassent l'objet d'un meilleur suivi, tant sur le plan médical que physique. D'ailleurs, toujours selon lui, nos athlètes n'ont rien à envier à ceux des autres nations sur le plan technique, mais leur handicap actuel se situe au niveau de leur préparation physique, surtout dans l'effort à consentir sur un tatami au moment de la compétition de haut niveau. De plus, avec la création nouvelle en Afrique du premier Centre africain de judo, implanté dernièrement à Sidi Fredj, et supervisé actuellement par deux experts de haut niveau belge et autrichien, l'actuel patron de la FAJ espère que le judo algérien qui s'est, selon lui, toujours distingué au niveau mondial, devra logiquement être dorénavant au diapason des attentes de ses responsables actuels. Le Dr Bendjemaâ devait conclure cet entretien en rappelant que la FAJ a aussi pour mission de préparer la relève, à l'exemple des sélections nationales juniors féminine et masculine qui prendront part à la fin de ce mois au Mondial 2010 prévu à Agadir (Maroc).