Selon les responsables, «l'opération d'indemnisation sera lancée incessamment, après étude des dossiers». «Il n'y a aucun conflit entre les commerçants et l'administration en charge des indemnisations des expropriés. L'indemnisation des victimes du tramway d'Oran est maintenue», indique une source proche du dossier ajoutant que «l'indemnisation n'est qu'une question de temps et de formalités administratives à remplir nécessairement par les commerçants qui doivent se rapprocher des services du métro d'Alger». Une nouvelle à même de rassurer certains commerçants après qu'une folle information faisant état de l'annulation des indemnisations des victimes du tramway. Selon les responsables «l'opération d'indemnisation sera lancée incessamment, après étude des dossiers déposés par les concernés». L'Entreprise du métro d'Alger tend, vaille que vaille, à se débarrasser du lourd fardeau des remboursements tandis que l'opération est otage des lenteurs observées par les commerçants alors que l'animosité affichée et les critiques formulées par plusieurs commerçants situés sur le tracé du tramway, sont de plus en plus véhémentes. «Cette hostilité affichée est le moins que l'on puisse dire gratuite, étant donné que le nombre de commerçants ayant constitué et déposé leurs dossiers auprès de l'administration en vue d'être remboursés est timide et ce, depuis que l'administration a décidé de remédier aux effets collatéraux causés par le tramway», a-t-on déploré, avant de préciser que «jusque-là, seuls 15 dossiers ont été réceptionnés». Pourtant, l'opération destinée à pallier les pertes sèches subies par les commerçants d'Oran a été précédée par une vaste campagne de médiatisation et de sensibilisation à laquelle ont été associés les responsables locaux de l'Union générale des commerçants et artisans algériens, l'Ugcaa. Sur un autre registre, la mise en oeuvre de cette opération nécessite un certain nombre de critères. En effet, après la collecte des dossiers, les responsables de l'instance en charge de l'opération auront à mener plusieurs sorties effectives ponctuées par l'établissement des constats sur la situation du commerce et ce afin de situer, avec exactitude, le degré du préjudice causé. Le but est d'éviter toute tentative d'intrusion des indus commerçants ne se trouvant pas sur le tracé du tramway. D'ailleurs, les services des biens d'Etat ont été associés à l'opération, instance à laquelle revient le dernier mot dans le choix des commerçants à rembourser et les montants à leur accorder. Présentement, la ville d'Oran est transformée en un grand chantier tandis que le tracé du tramway est éventré par le projet et ce, à partir d'Es Senia, lieu de départ du tramway, jusqu'à la localité de Sidi Marouf, point de chute finale. Plusieurs axes sont carrément fermés à la circulation dont la route reliant Dar El Beïda à la Cité Djamel au moment où plusieurs autres ont été déviées créant d'incessants et harassants embouteillages jamais connus auparavant. Les responsables locaux soutiennent que la fin du calvaire enduré par les Oranais et les visiteurs d'El Bahia est pour bientôt et ce, à la faveur de la livraison du chantier prévue pour la fin de l'année prochaine.