Les inspecteurs du ministère de la Santé, de la Population et de la Reforme hospitalière passent au crible plus d'une centaine de cliniques privées. L'enquête diligentée récemment par le département de Djamel Ould Abbès entre dans le cadre de la vérification de la conformité de ces structures sanitaires privées avec les disposition portées dans le cahier des charges. «Le contrôle concerne aussi bien la structure que le matériel qui doit être utilisé dans ces structures ainsi que le fonctionnement de ces cliniques», a affirmé hier, Djamel Ould Abbès en marge de la célébration de la Journée mondiale de l'alimentation.. A ce stade de l'enquête, «deux cliniques sont déjà fermées suite à la découverte d'anomalies relatives aux disfonctionnements et dépassements, par les enquêteurs», a révélé le ministre. Estimant que «son département est responsable de tout ce qui relève de la santé du citoyen», le ministre indiquera que «le rapport détaillé des inspecteurs lui sera remis incessamment, soit dans trois mois». «On n'est pas dans une jungle. Il faut respecter la loi», déclare-t-il encore. Et de souligner que «ces entités ne doivent pas constituer un îlot à part mais des structures complémentaires du secteur public». Par ailleurs, dans le cadre de la campagne de vaccination qui sera entamée aujourd'hui, une quantité de 2,5 millions de doses de vaccins de la grippe saisonnière a été importée par l'Institut Pasteur, selon M.Ould Abbès. Cette quantité est pratiquement le double de celle acquise l'année dernière qui était de l'ordre de un million de doses. «Cependant, poursuit le ministre, le vaccin pour bébé est disponible en quantité mais si je trouve un dysfonctionnement au niveau de la distribution, je vais sévir contre les responsables de polycliniques qui ne font pas de commandes pour s'approvisionner en vaccins.» Sur un autre plan, Djamel Ould Abbès a menacé de sévir à chaque fois qu'une anomalie est signalée. Dans ce contexte, le ministre a cité entre autres le cas du chef de service de la maternité de l'hôpital de Belfort qui a été démis de ses fonctions. Cette décision a été prise suite au décès d'une mère de deux jumeaux en raison de la négligence survenue dans son service. Concernant les rencontres de travail prévues avec les praticiens de la santé publique, le ministre a indiqué avoir entamé ces rencontres avant-hier, par la tenue d'une réunion avec les spécialistes de la santé publique.