Droukdel a tenté à deux reprises de rejoindre la région du Sahel mais sans succès. En pleine opération militaire,«les éléments de l'ANP pourchassent une cinquantaine de terroristes dans la région de Yakouren, dans la wilaya de Tizi Ouzou», ont indiqué des sources sécuritaires au fait de cette opération. Les mêmes sources n'ont ni confirmé ni infirmé la présence de Abd El Malek Droukdel parmi ce groupe terroriste encerclé. C'est avec beaucoup de circonspection que nos sources soulignent la présence de ce sinistre terroriste. «Il est difficile de localiser ce terroriste avec exactitude car il est très mobile, notamment depuis la neutralisation de ses plus proches collaborateurs.» Il se déplace entre les maquis de Yakouren, Sidi Ali Bounab et Larbaâ. Nos sources révèlent également que, selon les renseignements en leur possession, recueillis auprès de repentis, ce chef terroriste ne fait plus confiance en son entourage. Il agirait plutôt avec beaucoup de méfiance. Néanmoins, nos sources soulignent dans ce contexte que les forces de sécurité mènent un travail de fond pour le localiser et mettre fin à ses activités. Les mêmes sources confiaient que Abd El Malek Droukdel, alias Abou Mossaâb Abd El Wadoud, a tenté à deux reprises de rejoindre la région du Sahel. Mais l'exploitation efficace de ce renseignement a permis aux forces de sécurité de faire avorter son projet. Il a même séjourné plusieurs jours à Khemis El Khechna dans la wilaya de Boumerdès en vue de partir vers le Sud. Ce chef terroriste aurait certainement eu peur de prendre le risque de perdre son poste d'émir du Gspc, branche présumée d'Al Qaîda au Maghreb, en s'exposant à une telle situation. Pour revenir à l'opération militaire déclenchée il y a quelques jours, les mêmes sources révèlent que le commandement de la 1re Région militaire a mobilisé d'importants moyens humains et matériels pour les besoins de cette action. Rappelant que même les petits chefs, à l'image de Ammar Lamloum qui assure l'activité subversive à l'Est, plus exactement entre les maquis de Béjaïa, Jijel et Skikda, ne lui obéissent plus. Nos sources ajoutent que les forces héliportées ont été appelées à intervenir, afin de localiser la position exacte de ce groupe dont le nombre demeure important et qui tente de se scinder en petits groupes de cinq à six pour échapper au dispositif sécuritaire. Les forces héliportées ont été également appelées à procéder à des opérations de pilonnage pour détruire les caches pouvant servir d'abris aux terroristes.