A propos des «contacts» qu'aurait eus M.Sawiris avec le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, le ministre a affirmé qu'il n'était «pas au courant». Le ministre de la Poste et des Technologies de l'information et de la communication, Moussa Benhamadi, a indiqué hier, à Alger, que l'ouverture des plis de l'appel d'offres lancé par les autorités algériennes pour l'évaluation de l'entreprise de téléphonie mobile Orascom Telecom Algérie (OTA), aura lieu avant la fin du mois en cours. «L'ouverture des plis de l'appel d'offres lancé par le ministère des Finances pour l'évaluation de l'entreprise OTA sera effectuée avant la fin du mois de novembre en cours», a déclaré le ministre, tout en précisant que le processus d'acquisition par l'Etat algérien de l'opérateur de téléphonie mobile OTA (Djezzy) suivait ainsi son cours. A propos d'une information sur des «contacts» qu'auraient eus le président- directeur général d'Orascom Telecom (OTH), Nadjib Sawiris avec le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, le ministre a affirmé qu'il n'était «pas au courant» de ces contacts qui avaient été par ailleurs, démentis, a-t-il précisé, par la source même qui a été citée dans cette «information». Selon le journal on line toutsurlalgerie (TSA), la chaîne Al Arabiya a indiqué, jeudi dernier, que le Premier ministre Ahmed Ouyahia s'était entretenu, mardi 2 novembre, au téléphone avec l'homme d'affaires égyptien. Le patron du groupe Orascom Telecom Holding (OTH), qui s'est confié, jeudi à la chaîne de télévision Al Arabiya, a indiqué avoir expliqué au Premier ministre algérien la période difficile que traverse Djezzy depuis l'éclatement de la crise entre l'Algérie et l'Egypte, il y a un an. Il a rappelé, au sujet du rachat d'OTA par l'Etat algérien, les précisions apportées par M.Ouyahia, en réponse aux députés à l'Assemblée populaire nationale, le 31 octobre passé, à savoir que seuls les experts qui seront prochainement désignés, seront chargés de déterminer la valeur de la société. La concrétisation de l'acquisition par l'Algérie de la société Djezzy est tributaire de quatre conditions. Le groupe OTH doit, de prime abord, assainir sa situation fiscale vis-à-vis de l'Etat algérien «pour lequel il est redevable de la somme de 17 milliards de DA», a rappelé le ministre. M.Benhamadi a mis l'accent sur la deuxième condition citée par le Premier ministre et qui concerne le règlement par la société Djezzy de sa dette contractée auprès d'autres parties en Algérie, dont l'Autorité de régulation de la Poste et des télécommunications (Arpt), et le règlement de la situation des travailleurs de la société de téléphonie fixe dissoute Lacom, dont les salaires n'ont pas encore été versés, ainsi que le paiement de ses dettes envers les autres opérateurs de télécommunication.