Le président de la mission algérienne a dénoncé la quasi-absence des encadreurs délégués par l'Onat et le Touring Club Algérie. Les membres de la mission médicale algérienne à Médine ont relevé l'augmentation du nombre des consultations médicales effectuées par rapport à la même période de l'année précédente. Le centre médical est composé d'un mini-hôpital et de trois centres de santé supervisés par une trentaine de médecins et infirmiers qui ont assuré plus de 2900 consultations et près de 900 traitements. Lors d'une réunion avec le président de la mission algérienne, Cheikh Berbara, le président de la commission médicale a indiqué que 49 cas ont été admis au niveau du mini-hôpital et six autres dans les hôpitaux saoudiens. Des malades souffrant de maladies chroniques ainsi que des non-voyants ne pouvant accomplir les rites du hadj se sont rendus aux Lieux Saints de l'Islam, a-t-on précisé. Ces malades doivent regagner le pays, a indiqué M.Berbara qui a insisté sur la nécessité de «relever les déficiences pour une meilleure maîtrise de l'opération». Pourtant, lors de la présentation des grandes lignes de la couverture médicale des hadjis pour la saison 2010 devant la commission de la santé et des affaires sociales de l'Assemblée populaire nationale (APN), le ministre de la Santé avait affirmé que les commissions médicales ayant examiné les candidats au Hadj à travers le territoire national avaient «décidé d'écarter 74 postulants pour cause de maladies graves dont des troubles mentaux, insuffisances rénales ou cancers». Jeudi, Cheikh Berbara a, dans ce cadre, souligné que tout un chacun doit faire preuve de responsabilité dans l'accomplissement de ses fonctions, précisant que les membres de la mission doivent prendre en charge les hadjis tout au long de leur séjour. Les membres de la mission ont, en outre, recensé plus de 560 personnes égarées qui ont été reconduites à leur lieu de résidence. Lors d'une réunion d'évaluation, tenue au centre de Médine entre le président de l'Office national du Hadj et les représentants du TCA et de l'Onat consacrée à l'examen de la prise en charge des hadjis algériens aux plans du transport et de l'hébergement, Cheikh Berbara a indiqué, à cet effet, que l'opération a connu quelques problèmes, appelant les représentants des deux agences à oeuvrer à leur éradication, à rattraper la situation et à assurer le succès de l'opération en offrant toutes les commodités stipulées dans les contrats signés entre elles et les hadjis sachant que les deux structures sont chargées de transporter et d'héberger 14.000 hadjis. Les carences signalées résident dans «l'insuffisance des prestations» dispensées aux hadjis aux plans de la restauration et de l'hébergement, selon des hadjis qui ont payé, pour ces services, une somme d'argent supplémentaire aux agences. En effet, les hadjis pris en charge par l'Onat ont rencontré des problèmes à La Mecque et à Médine, selon M.Berbara, qui a souligné qu'en raison de nombreuses difficultés il a fallu changer d'hôtel à La Mecque, ajoutez à cela, a-t-il dit, la quasi-absence de l'encadrement des hadjis, car la plupart des encadreurs venus avec l'Onat visitent les Lieux Saints pour la première fois. D'autres problèmes ont été soulevés au cours de cette réunion, dont le manque de morchidine dans les lieux de résidence et sur certains vols ainsi que l'embarquement des hadjis venus avec les deux agences et ceux de l'Office national de la Omra et du Hadj sur un même vol, rendant difficile l'orientation des hadjis vers leurs hôtels respectifs.