La commune de Aïn Lahdjar, daïra de Aïn Bessem, à une dizaine de kilomètres à l'ouest du chef-lieu de wilaya, connaît une situation qui pénalise la totalité des natifs de cette commune. Depuis l'obligation de présenter le certificat de naissance C12 S, les citoyens sont dans une impasse totale. Le document exigé pour les dossiers administratifs et document d'identification n'est pas délivré par cette circonscription. Le motif invoqué est relatif à la destruction, en 1992, des archives de cette commune lors d'un acte terroriste qui avait visé le siège. Depuis la promulgation du nouveau document et l'avènement de la biométrie, ils sont des milliers à déposer des demandes accompagnées d'une copie de la carte nationale d'identité et à attendre un dénouement qui se fait désirer. Plusieurs postulants au Hadj n'ont pas pu effectuer le déplacement à La Mecque. Depuis la décision de recourir à l'extrait de naissance permanent, la commune pouvait débuter l'informatisation du service d'état civil sachant que l'Etat a consenti d'énormes sacrifices financiers pour l'opération. Les citoyens natifs de cette agglomération nés avant 1992 sont ainsi sanctionnés et ne peuvent postuler à aucun document biométrique. La commune délivre les extraits de naissance anciens, mais ces derniers ne sont pas acceptés par l'administration de la daïra de Aïn Bessem qui connaît le problème. En attendant la fin de ce calvaire bureaucratique, les citoyens interpellent le wali pour résoudre un problème qui pénalise toute une population.