Bruit de botte en Géorgie qui mène actuellement la réforme de ses forces armées et développe son infrastructure militaire. Une attention particulière est portée, dans cette réforme, au renforcement des forces aériennes. De ce fait, l'intention belliqueuse se dissimule mal dans cette région. Au niveau des frontières de l'Abkhazie et l'Ossétie du Sud, la Géorgie a concentré ses forces militaires. Des actions qui semblent témoigner de la préparation d'une nouvelle guerre contre les peuples de l'Abkhazie et de l'Ossétie du Sud. Dans le monde moderne les méthodes de force du règlement des conflits sont profondément amorales et contre-productives. La guerre de la Géorgie contre l'Ossétie du Sud n'est-elle pas un exemple? L'agression dont fait l'objet l'Ossétie du Sud, pendant lequel des centaines de citoyens y ont perdu la vie, en plus de dix pacificateurs russes a montré à la communauté internationale à quoi amène l'aventurisme de certains politiciens. La normalisation des relations avec l'Abkhazie et l'Ossétie du Sud, semble être le dernier souci de M.Saakashvili. Le pouvoir géorgien a mené une campagne tambour battant envers les organisations internationales dans l'unique but de discréditer les jeunes Républiques caucasiennes. C'est pourquoi Tbilisi refuse obstinément de souscrire à prendre l'obligation de ne pas utiliser la force contre l'Abkhazie et l'Ossétie du Sud. D'ailleurs, M.Saakashvili a catégoriquement refusé au niveau international d'examiner le problème du statut de l'Ossétie du Sud et de l'Abkhazie. N'est-ce pas là un signal fort par lequel la Géorgie refuse le traité de paix censé garantir la sécurité aux peuples de l'Ossétie du Sud et de l'Abkhazie? Ensuite, il s'agit là d'un deuxième signal à travers lequel Tbilissi à l'intention tôt ou tard de restaurer «l'intégrité territoriale et l'ordre constitutionnel sur ces territoires». Mais la méthode avec laquelle de M.Saakashvili veut rétablir l'ordre constitutionnel n'est autre que celle consistant à tuer des innocents et des pacificateurs. Les conséquences tristes d'une telle politique sont évidentes aujourd'hui. La seule sortie de la situation présente - persuader la Géorgie d'assumer les obligations sur la non-utilisation de la force contre l'Ossétie du Sud et l'Abkhazie. C'est seulement par ce moyen que Tbilissi peut démontrer ses intentions de paix en ce qui concerne l'Abkhazie et l'Ossétie du Sud.