Le désormais ex-coach des Rouge et Noir était déjà sur la sellette depuis le début de l'exercice en cours. Comme annoncé par nos soins dans notre édition d'hier, la situation à l'USM Alger se caractérisait de plus en plus par un flou total entre l'entraîneur Noureddine Saâdi et la nouvelle direction du club. L'histoire de la sanction financière infligée dernièrement et notifiée au désormais ex- coach des Rouge et Noir, ne pouvait, en aucun cas, être perçue comme une simple décision prise à l'encontre d'un entraîneur de la trempe de Saâdi. Un fait sans précédent à l'USM Alger, et qui cachait mal le très profond malaise survenu entre Noureddine et la nouvelle équipe dirigeante du club usmiste. Pour rappel, le premier clash entre Ali Haddad, le nouveau patron de l'USM Alger, et le coach Saâdi, était apparu en France, lors du stage de Lisses. A l'époque déjà, Noureddine Saâdi avait clairement laissé entendre à son nouvel employeur qu'il entendait bien rester le seul maître à bord. De plus, l'association Mekhazni- Meftah en tant que duo adjoint de Noureddine Saâdi, n'a pas fait long feu. Et comme cela ne suffisait pas pour mettre davantage dans l'embarras Noureddine Saâdi, la mise en place d'un département technique confié à Ali Fergani, a visiblement plongé le staff technique usmiste dans le doute. Même les dernières explications fournies par Ali Fergani, au lendemain de la sanction financière infligée à Noureddine Saâdi, ne paraissaient nullement convaincantes, ni dans le fond, encore moins dans la forme. Certes, aujourd'hui le club de l'USM Alger fonctionne depuis peu en société privée régie par des statuts propres au professionnalisme. Mais lorsque Ali Fergani fait allusion au règlement interne nouvellement mis en place, il faut aussi se poser la question suivante importante: que disait clairement le contrat qui liait jusqu'à la fin de la saison en cours, l'entraîneur Noureddine Saâdi à l'USM Alger? Est-ce qu'il est surtout clairement mentionné dans ledit contrat que Saâdi pouvait être sanctionné financièrement, dans le cas où il commettrait une faute professionnelle, et laquelle? Il est vrai que le dernier voyage retour effectué à partir d'Oran, quelques heures après le match livré face au MCO, n'a nullement été apprécié par la nouvelle équipe dirigeante du club algérois. Cependant, sanctionner de la sorte un technicien de la trempe de Noureddine Saâdi, et sans avoir apparemment pris le soin de le convoquer devant une commission de discipline, s'apparente plutôt à un limogeage pur et simple d'un entraîneur en chef dont les derniers propos tenus étaient absolument clairs, et surtout en totale opposition avec les dernières dispositions prises par la nouvelle équipe dirigeante. Comme quoi, après l'ère Allik désormais révolue, l'USM Alger débute avec une autre qui vient de laisser sur le carreau un entraîneur mis à son tour en demeure par des exigences que bien d'autres risquent d'en faire les frais, notamment côté effectif actuel.