C'est le P-DG du groupe, M.Abdelkader Tayeb-Ezraïmi, qui en a fait l'annonce, jeudi dernier, à l'IDRH d'Oran. Lâchée discrètement au milieu d'un exposé sur l'entrepreneuriat, l'information est pourtant de taille. C'était jeudi dernier à Oran, face aux étudiants de l'Idrh (Institut d'études des ressources humaines) que le P-DG du groupe SIM, M.Abdelkader Tayeb-Ezraïmi, a annoncé que son groupe a un projet de production de médicaments. L'information aurait pu passer inaperçue dans la communication présentée aux étudiants par M.Tayeb-Ezraïmi ayant pour thème «Entreprendre en Algérie: l'expérience d'un leader». Le patron du groupe SIM, qui a répondu à l'invitation de l'Idrh comme il l'a toujours fait pour toutes les universités qui l'ont sollicité (université Saâd-Dahlab de Blida, Sorbonne, etc.) a déroulé le parcours et l'histoire de son groupe dans l'espace économique algérien. La petite minoterie familiale, une SARL qu'il a créée en 1990, a grandi et donné naissance au Groupe industriel, SIM/SPA, largement diversifié, employant plus de 4200 personnes, réalisant un chiffre d'affaires de plus de 200 millions d'euros, et constitué de 08 filiales dont l'une opère déjà dans le secteur de la santé. Ceci sans compter trois autres sociétés en partenariat avec Sonatrach et Sonelgaz pour la production d'énergies renouvelables, avec des Italiens pour la maintenance des meuneries et semouleries et enfin avec des Français dans le domaine de l'aliment du bétail. A l'issue de son exposé, M.Tayeb Ezraïmi s'est prêté de bonne grâce, durant plus de deux heures, aux nombreuses questions des étudiants. Approché à la fin de la rencontre, le P-DG de SIM n'a pas voulu fournir plus de détails sur sa prochaine production de médicaments. «Ce que je peux vous dire, en dehors de la confidentialité, que vous comprendrez, de certains aspects du dossier, c'est que le projet était en maturation depuis plusieurs années. Et lorsque le ministre de la Santé, M.Djamel Ould Abbès, a annoncé dernièrement que le gouvernement avait inscrit l'objectif de produire 70% de nos besoins en médicaments à l'horizon 2014, cela nous a décidé d' accélérer sa finalisation pour nous inscrire dans cette perspective.» Pour quels types de médicaments ou quelle est l'ampleur de la production prévue, M.Tayeb-Ezraïmi a promis «tous les détails très prochainement».