Jadis réputé pour le fair-play et le comportement exemplaire de ses supporters, le club de l'USM Alger vit en ce moment une situation totalement en contradiction avec son image de marque. La formation algéroise chère à Soustara, aujourd'hui dirigée et gérée depuis le début de cette saison comme un club privé, à l'instar de l'ensemble des équipes qui prennent part au nouveau championnat professionnel des ligues 1 et 2, fait face actuellement à des tentatives de déstabilisation de la part de certaines personnes, visiblement proches de l'ancien cercle usmiste, sous l'ère du désormais ex-président Saïd Allik. L'avènement à la tête des Rouge et Noir de l'entrepreneur et homme d'affaires Ali Haddad, en tant que nouveau patron majoritaire, n'a visiblement pas fait que des heureux au sein et autour de l'USMA. Celle-ci, étant aujourd'hui régie par des statuts propres au professionnalisme, fonctionne dorénavant à partir d'une gestion nouvelle qui a certainement mis hors circuit certaines personnes connues dans l'entourage du club usmiste. D'ailleurs, lors du passage de témoin entre Saïd Allik et Ali Haddad, les éternels inconditionnels du désormais ex-n°1 des Rouge et Noir, ont tout fait pour que ce dernier reste à la tête de l'USM Alger, version SPA. Mais ces personnes, ignorant totalement le contenu des nouveaux statuts propres au professionnalisme, ont cruque l'entrée en Bourse de leur club, et surtout l'ouverture de son capital à d'autres actionnaires, n'allaient pas empêcher selon eux, de garder comme président Saïd Allik. Aujourd'hui, l'ère Saïd Allik est bien révolue, et cela avec le consentement de ce dernier. Un Saïd Allik qui avait même, par le biais d'un communiqué, demandé à tous les Usmistes d'être derrière le nouveau patron et propriétaire de l'USM Alger, son ami de longue date, Ali Haddad. Mais apparemment, certaines personnes qui ont sans doute, perdu leurs privilèges accumulés durant une quinzaine d'années au sein de l'USMA, auraient visiblement décidé de manipuler une frange de pseudo- supporters, afin de ternir l'image du prestigieux club algérois. Qui sont en réalité ces nombreux jeunes qui ont fait à chaque fois plusieurs déplacements pour supporter leur équipe, et qui se sont malheureusement, comportés comme une horde de voyous? Le dernier déplacement à Saïda du sextuple détenteur du trophée populaire, pour le compte des 32es de finale de la Coupe d'Algérie, a été marqué par des comportements indignes de la part de ces jeunes pseudo-fans du club de Soustara. Jamais par le passé, les supporters de l'USM Alger n'ont commis des actes de vandalisme similaires à ceux perpétrés à Saïda, le vendredi 31 décembre 2010. Heureusement que ce jour-là, le président du MC Saïda et les autorités locales ont pris le soin d'éviter le pire, tant à leurs concitoyens, qu'à ces centaines de jeunes Algérois dont certains ont agi avec beaucoup de violence envers leurs hôtes saïdis. Face à cette situation tout à fait nouvelle, certains dirigeants usmistes, et non des moindres, ont fini par monter au créneau, via un communiqué de presse dans lequel les Abdelkrim Mechia, Kamel Hassena, Djamel Keddou, et autres Réda Amrani, sans oublier Mimoune Cheghnane, ont tous vivement condamné ce qui vient de se passer à Saïda. Tous cosignataires dudit communiqué, ils ont surtout demandé aux authentiques et fidèles supporters de l'USM Alger de rester sur leurs gardes, vis-à-vis de certaines personnes de leur entourage, et qui souhaitent aujourd'hui déstabiliser leur équipe par pur égoïsme, prenant même le risque de mettre en danger la vie de ces jeunes pseudo-fans usmistes. Il est vrai que la transition actuelle que vît le club de Soustara, professionnalisation oblige, est loin d'être terminée. Ce prestigieux club de la capitale, passé depuis peu sous tutelle d'un propriétaire majoritaire, est encore loin d'avoir atteint cette nouvelle dimension propre au véritable football professionnel, mais celui qui n'avance pas, recule. Pis, il régresse et ne fait que se mettre en travers du chemin d'un club en pleine mutation et qui, surtout, doit se mettre progressivement au diapason d'une nouvelle gestion interne dorénavant sans concession avec les éternels adeptes du bricolage, aujourd'hui révolu. Mais la question reste posée: qui veut réellement déstabiliser l'USM Alger, via ses fans? Certainement pas Ali Haddad et sa nouvelle équipe dirigeante qui viennent de permettre enfin à ce ténor du football national, d'évoluer en nocturne au stade de Bologhine, à l'occasion du match derby livré hier soir face au CRB! Et dire que depuis une vingtaine d'années, et même plus, les projecteurs du stade Omar-Hammadi étaient totalement hors-service...