Le marketing sportif sera le thème central des 3es Journées du marketing sportif qui auront lieu à la salle Hamma de l'hôtel Sofitel. En somme, l'hôtel, lui aussi, va faire son marketing puisqu'il a cette chance d'abriter une rencontre qui est au coeur des grandes discussions à l'échelle internationale. Le sport, lui seul arrive encore à faire sa loi sur le terrain. Et autour de lui, des annonceurs qui cherchent à occuper le centre. Depuis quelque temps, les opérateurs économiques réfléchissent avant de confier le logo à une activité sportive. En fait, pour chaque dollar investi, il veut récupérer 3 dollars dépensés dans sa communication. «Il y a eu, dira le directeur général de RH. International Communication, organisateur de cette 3e édition des sponsors amateurs, par le passé, qui considéraient que le sponsoring consistait à investir de l'argent dans une activité sportive, n point final. Aujourd'hui, cette politique est pratiquement bannie, et l'annonceur devient exigeant avant d'investir. Il regarde le club, l'encadrement, les performances et la sportivité, parce que les résultats, dira-t-il, sont désormais mesurés, évalués et souvent comparés par des spécialistes». Justement, lors de ces journées, des experts prendront la parole pour passer en revue tous ces chantiers qui constituent les fondements même d'un bon marketing qui permettra aux uns et aux autres de réussir ce qui est attendu du sponsor. Le débat, qui sera ouvert durant les 48 heures est aussi un moment fort pour ceux qui veulent réellement s'accrocher à cet instrument de communication qui offre, voire qui assure une réputation du club, de la Fédération et des acteurs sur le terrain. Cette réputation, insiste un conférencier européen, se construit sur une éthique forte. «Ceci signifie qu'il faut bannir tout ce qui est susceptible d'entacher sa réputation.» On reviendra lors de ces journées sur les droits d'images qui ont fait couler beaucoup d'encre lors de la dernière CAN et Coupe du Monde, sur les conflits qui peuvent subvenir entre joueurs, entraîneurs et leurs clubs ou Fédérations. Un autre débat sur le football professionnel et les incidences sur le marketing que développera notre confrère Benouze Ouadaï. Il sera suivi d'un autre thème par Aoudia Riad de Medialageria, partenaire de la la manifestation «Sport en Algérie, quelle stratégie?». L'informatique n'est pas en reste puisqu'un expert dans le domaine, expliquera le pourquoi d'un site Web au niveau des clubs. «Pourquoi un site Web pour les clubs» par Khelouiati. La seconde journée sera consacrée aux invités experts maghrébins et européens. Dans le programme, nous retiendrons le sujet suivant «Marketing sportif en Tunisie ou l'existence du marketing sportif au Maghreb» par Elyes Ghariani, vice-président de l'Espérance sportive de Tunis chargé du marketing, du sponsoring et de l'organisation. Ce débat sera suivi, bien sûr, d'une conférence qui porte sur «Les bases du partenariat clubs - annonceurs». Il sera un repère pour les annonceurs et les clubs, animé par C.Lamande, lui qui a négocié et managé le partenariat historique entre Carrefour et la Fédération française de football, Dans la foulée, Air Algerie, partenaire de l'événement, évoquera justement son expérience dans le marketing sportif. Enfin, ces «journées» évoqueront l'évolution du paysage médiatique et les nouvelles opportunités pour les organisations sportives, les nombreux cas concrets d'opérations, notamment sur Internet. Un débat qui sera conduit par Eric Florand, président de la société Inside Media qui produit, notamment des émissions pour Canal + et Orange TV. Tout comme ce thème qui complètera les précédents «Le sponsoring dans tous ses états». «Comment professionnaliser les structures sportives sur le marketing», par Jean-François Smitch. Champion d'Europe en rollers acrobatique, cet Algérien évoquera, à cette occasion, l'entrée des sports extrêmes au Maghreb et leur économie pour les entreprises, les institutions, par la stratégie du marketing sportif et média.