Le directeur sportif du Real Madrid, Jorge Valdano, en froid avec l'entraîneur, José Mourinho, a présenté sa démission au président du club, Florentino Pérez. Dans le match opposant José Mourinho à Jorge Valdano, le Portugais vient de frapper un grand coup. Selon Il Corriere dello Sport, le directeur général du Real Madrid, Jorge Valdano, avait remis jeudi dernier sa démission au président Florentino Pérez, qui vient de repousser d'un revers de main cette requête. Le quotidien italien s'appuie également sur les informations d'un journal espagnol, El Periodico, qui rapporte que le patron de la Casa Blanca aurait demandé à Valdano de rester à son poste jusqu'à la fin de la saison. A ce moment-là, Pérez fera un bilan de la première saison de Mourinho au Real. Certaines rumeurs enverraient déjà le technicien lusitanien vers l'Angleterre en juin. José Mourinho est un homme qui n'a pas l'habitude de partager le haut de l'affiche. Sans directeur sportif au FC Porto, à Chelsea et à l'Inter Milan au-dessus de lui, Mourinho doit composer cette saison, au Real Madrid, avec Jorge Valdano. L'Argentin est l'homme de confiance du président, nommé directeur sportif du club merengue par Pérez lors de la première ère galactique en 2000, il fait de nouveau appel à lui en 2009. Ayant un oeil sur chaque transfert (CR7, Mezüt Ozil, Kaka, c'est lui), Valdano, comme le veut sa fonction, supervise tout et donne son avis sur ce qui approche de près ou de loin le terrain. Une position que Mourinho va très vite remettre en cause... Nommé entraîneur du Real Madrid à l'été 2009, le Portugais rentre, quelques jours avant le mercato hivernal, en conflit avec son directeur sportif. Le choix d'un nouvel attaquant, la volonté de Valdano de voir Karim Benzema titulaire à un moment où ce dernier est cantonné au banc de touche sans parler d'une lutte d'ego, conduisent les deux hommes à se détester. Quelque peu décrié par la presse espagnole depuis la défaite du Real contre Osasuna (0-1), le Mou renverse une situation bien délicate en faisant craquer, pour la première fois, son adversaire en interne.