Des actions sont prévues afin de contraindre les pouvoirs publics à sécuriser les enceintes universitaires. Une vingtaine d'étrangers se sont introduits dans la cité universitaire pour filles de Tamda, avant-hier vers 22h. le lendemain, plus d'un millier d'étudiants ont pris part à une marche pour dénoncer l'insécurité qui règne au sein des campus et des cités universitaires de la wilaya de Tizi Ouzou. Selon des témoignages, les intrus se sont introduits alors que les étudiantes sortaient du restaurant et rejoignaient leurs chambres. Quelques minutes après leur irruption, une grande panique s'est emparée des filles du campus. Des moments de peur inoubliables et inqualifiables selon certaines étudiantes qui ont voulu témoigner. Selon elles, les services en charge de la sécurité au sein de la cité ont pris beaucoup de temps pour réagir. D'ailleurs, certaines n'hésitaient pas à pointer du doigt ces derniers car pour elles les intrus ne pouvaient objectivement jamais s'introduire dans ce lieu. D'autres citoyens habitant les alentours affirmaient avoir entendu des cris depuis leurs maisons. La petite localité a vécu selon eux des scènes de peur. Ce n'est que quelques heures plus tard que le calme a pu être rétabli sans pour autant atténuer la colère qui s'est emparée des résidentes. Cette même colère a fait tâche d'huile dans tout le monde universitaire de la wilaya. Les étudiants ont répondu aux appels à la marche qui a pris comme point de départ l'entrée Est de la ville de Tizi Ouzou pour dénoneer l'insécurité qui règne dans les campus et les mauvaises conditions d'études des étudiants. Les marcheurs ont arpenté les rues avant d'atterrir devant le siège de la wilaya de Tizi Ouzou. Des actions sont prévues dans les prochains jours afin de contraindre les pouvoirs publics à prendre les mesures pour sécuriser les enceintes universitaire. En effet, d'autres campus ont, dans un passé récent, subi les affres de l'insécurité. Dans ce chapitre, la cité Boukhalfa tient le record en nombre d'agressions. Des étudiants ont, pour rappel, été agressés à plusieurs reprises, à l'arme blanche au beau milieu des allées de leur cité. Ils n'ont d'ailleurs jamais cessé d'alerter les responsables locaux et universitaires sur cette dérive mais visiblement sans écho.