Pour la deuxième fois, l'installation des membres de l'exécutif de l'APC de Chelghoum-Laïd n'a pas eu lieu, seuls les membres élus d'El-Islah étaient présents (5 mem-bres). Rappelons que la première séance a eu lieu le 30 octobre 2002, et qu'elle a été reportée au 4 novembre, et que les élus absents (FLN: 4 membres, RND: 3, Hamas: 2) ont été destinataires de convocations transmises par le biais d'un huissier de justice, conformément aux articles du code communal. Après l'allocution d'ouverture de la séance (séance à laquelle ont assisté tous les correspondants de presse et l'huissier de justice), le président de l'APC, militant du parti d'El-Islah, a levé la séance, vu que le quorum n'a pas été atteint. Dans son allocution, le président de l'APC a rappelé à l'assistance qu'il adresserait aux élus absents des convocations toujours par l'intermédiaire de l'huissier de justice, et a relevé qu'il était prêt à céder une vice-présidence et une délégation aux autres partis, pourvu qu'ils acceptent l'alliance. Il a également déclaré qu'il déploierait tous les efforts pour impliquer les notables de la ville dans la résolution de la crise afin d'éviter l'impasse qui aboutirait à la dissolution de l'APC, comme le stipulent les articles du Code communal, laquelle assemblée serait remplacée par une délégation spéciale désignée par le wali. C'est le but recherché par des groupes d'intérêt qui ne veulent pas que l'APC soit dirigée par les élus d'El-Islah. En toute neutralité et sans parti pris, nous tenons à signaler que ces membres (d'El-Islah) sont animés de dynamisme et d'un grand sens des responsabilités ce qui gênerait sans doute beaucoup de pêcheurs en eau trouble.