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«Tous les villages se ressemblent»
ENTRETIEN AVEC L'AUTEURE
Publié dans L'Expression le 13 - 03 - 2011

L'Expression: Votre livre n'est ni un roman ni un récit. Vous avez préféré parler de chronique, un genre auquel le lecteur algérien n'est pas habitué. Pouvez-vous nous en parler?
Bahia Amellal: Effectivement, ce n'est pas un roman mais il est plus question d'une chronique romancée. Dans le livre, il y a des personnages et une chronologie. L'ouvrage commence par un retour en arrière jusqu'à l'année 1871. Puis l'histoire démarre dans les années vingt. Elle s'arrête en 1962. Le déroulement du livre n'est pas comme dans un roman. J'ai essayé de faire ressortir beaucoup plus le côté culturel d'un village kabyle sans donner le nom de ce dernier car à quelques détails près, tous les villages se ressemblent.
Vous avez aussi tenté de décrire comment ont évolué ces villages, n'est-ce pas?
Oui. Il s'agit bien entendu d'une évolution relative avec l'introduction d'une certaine modernité. Ainsi, cette évolution, on la retrouve dans plusieurs domaines, à commencer par l'aspect vestimentaire avec, notamment l'apparition des chemises françaises par le biais des soeurs blanches. Puis il y a eu l'introduction de la mairie dans les villages et, de l'administration française. Cette dernière est venue côtoyer tajmait. Je parle également du côté architectural dans le village et de son évolution sans oublier bien sûr les mentalités.
Peut-on aussi retrouver dans votre livre les conséquences inévitables de l'évolution brutale, notamment l'apparition des conflits de générations?
Je ne pense pas que ce soit vraiment des conflits de générations. L'un des personnages, Salem, a vécu en 1871 et a vécu la Première Guerre mondiale. Ce dernier n'aura pas la même vision des missionnaires que celle de son fils. Salem restera hostile aux missionnaires qu'il confondra avec les colons. Son fils Larbi, en, revanche, n'aura pas le même esprit. Il va coopérer avec les missionnaires car ils apportent du bien à la société et un petit confort aux villageois qui vivaient dans des conditions difficiles. Pour moi, la différence de vision n'est pas le conflit de générations.
Votre livre ne peut pas être un concentré de souvenirs puisque vous remontez très loin dans l'histoire. Comment avez-vous pu avoir les informations que vous présentez?
Effectivement, ce ne sont pas des souvenirs. Pour écrire ce livre, j'ai eu plusieurs sources. D'abord, j'ai pu lire ce qui a été écrit sur la Kabylie. Il y a aussi les informations que j'ai obtenues grâce à tout ce que j'ai pu écouter autour de moi.
Troisièmement, j'ai eu recours à l'imaginaire mais avec le souci permanent de ne pas raconter quelque chose de faux. J'ai été influencé par mes parents. Grâce à ces influences, j'ai gardé une attache forte avec la Kabylie et ses montagnes.
Quels sont les livres qui vous ont servi?
Il y en a beaucoup. Je peux citer ceux de Mouloud Feraoun et Mammeri bien sûr mais aussi celui d'Albert Camus, Chroniques algériennes, Pierre Martin, François Dornier...J'ai aussi lu des livres qui racontent la Guerre d'Algérie et l'Histoire de l'Algérie en général.
Beaucoup de valeurs humaines ont disparu entre la Kabylie d'hier et celle d'aujourd'hui...
J'essaye de parler de ce phénomène dans le livre. Je fais une sorte de comparaison. Ce que nous étions avant et ce que nous sommes devenus aujourd'hui. La société kabyle a perdu beaucoup de ses qualités, notamment celles liées au respect et à la solidarité.


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