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8457 morts en Algérie en 15 ans
CATASTROPHES NATURELLES
Publié dans L'Expression le 21 - 03 - 2011

Les tremblements de terre sont des phénomènes imprévisibles, incontrôlables et incontrôlés.
Dans un tableau récapitulatif publié sur le site du ministère de l'Intérieur, nous apprenons que les catastrophes naturelles ont coûté la vie à plus de 8457 personnes en Algérie en 15 ans. Selon le même document, plus de 40.660 habitations ont été endommagées ou totalement détruites, sans parler des dégâts matériels colossaux. Une perte conséquente pour l'Etat et les citoyens qui a coûté des sommes gigantesques. Ainsi, le séisme de Boumerdès a causé des préjudices de plus de 222 milliards de DA et les inondations de Bordj Bou Arréridj 10 millions de DA.
En effet, au cours des deux dernières décennies, l'Algérie a été durement touchée, notamment par plusieurs séismes et une série d'inondations ayant provoqué des pertes en vies humaines et des dégâts importants. Ces catastrophes naturelles font lorsqu'elles sont violentes, un grand nombre de victimes. Une situation effrayante, sachant que le pays n'est pas à l'abri d'un risque sismique, puisqu'il est traversé par des failles. C'est dire combien il est urgent de trouver des solutions permettant de limiter l'ampleur des dommages.
Par ailleurs, le dossier mentionne un fait très important, il fait état des dix risques majeurs auxquels l'Algérie est exposée et qui sont: les séismes, les inondations, les risques climatiques, les risques industriels, énergétiques, radiologiques et nucléaires, les risques portant sur la santé humaine, animale et végétale, et les pollutions atmosphériques, telluriques, marines ou hydrauliques.
Sur les dix risques majeurs d'origine naturelle ou humaine qu'encourt notre pays, trois ont déjà eu lieu depuis 1994. Il s'agit des séismes (Mascara 1994, Témouchent 1999, Boumerdès 2003), des inondations (Bordj Bou Arréridj 1994, Bab El Oued 2001, Adrar 2004 et 2009, Ghardaïa 2008, Béchar 2008) et une explosion de gazoduc (Skikda 1998).
Cependant, si les tremblements de terre sont des phénomènes imprévisibles, incontrôlables et incontrôlés, il reste que les inondations peuvent être évitées grâce à des dispositifs adaptés. Dans un autre sens, le gouvernement pourrait mieux contrôler le phénomène des submersions d'eau s'il instaure des méthodes de lutte adéquates, ce qui allègerait l'impact physique et financier des dégâts et éviterait la crise humanitaire, sociale et de développement qui en découle.
Dans le but de maîtriser à l'avenir, ce fait, les autorités veulent recenser l'ensemble des mesures visant à réduire l'impact d'un phénomène prévisible afin qu'il ne se transforme en catastrophe.
A cet effet, le ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales a installé en 2004 un groupe de travail afin de mettre à jour le plan Orsec national, et réfléchir à un dispositif d'alerte par type de risque, et ce, depuis les inondations de Bab El Oued et le tremblement de terre de Boumerdès.
Des catastrophes qui ont donné à réfléchir au gouvernement qui veut éviter que se reproduisent les mêmes scenarios, déjà vécus par le pays. Le passé nous a également, montré que le sud du pays est la zone la plus inondable et qu'il est plus qu'urgent de réagir en trouvant l'antidote. Les intempéries qui frappent souvent de plein fouet les régions du Sud sont porteuses de lourds dégâts.
D'après le tableau donné par le ministère de l'Intérieur, plus de 19.800 habitations ont été détruites de 2004 à 2009 à Ghardaïa, Béchar et Adrar. Ces mêmes événements ont vu périr près d'une soixantaine de personnes. Par conséquent, ce que vit actuellement le Japon suite au tremblement de terre de magnitude 8.9 survenu le 11mars dernier, fait réfléchir l'Algérie qui, de façon constante, continue de chercher des solutions pour désamorcer un quelconque risque.
De son côté, la population algérienne se pose à cet effet les questions les plus curieuses, étant donné que l'angoisse face à un éventuel désastre est présente à l'esprit.
On comprend par là que notre pays est conscient des dangers naturels qui le guettent mais est-il vraiment prêt à y faire face? Telle est la véritable question qui taraude, aujourd'hui, l'esprit des Algériens.


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