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Ces réseaux qui encerclent l'Etat
MAFIA ECONOMIQUE, MARCHE PARALLÈLE ET CONTREBANDE
Publié dans L'Expression le 02 - 04 - 2011

Ahmed Ouyahia reconnaît l'existence de cette mafia qui, contre vents et marées, réussit à imposer son diktat.
L'Etat algérien est-il impuissant face aux barons et à la mafia économico-financière? Ahmed Ouyahia lâche du lest. Le secrétaire général du RND, également Premier ministre, reconnaît l'existence de cette mafia qui, contre vents et marées, réussit à imposer son diktat.
Mercredi soir, lors de son passage à l'émission «Hiwar Essaâ» de la télévision nationale, M.Ouyahia avoue, indirectement, que son gouvernement est encerclé par la mafia financière, les réseaux de contrebande, le marché parallèle ou encore des «barons». Tout au long de l'émission, le patron du RND n'a pas raté l'occasion de pointer du doigt ces barons et cette mafia. Qui sont-ils? L'invité de la télévision nationale n'a pas, toutefois, osé aller plus loin et révéler leur identité. Où activent-ils? A cette question, il lâche quelques indices qui restent tout de même ambigus.
A commencer par les émeutes déclenchées au niveau national, le 5 janvier dernier. Il a précisé que le mouvement de protestation, déclenché en raison de l'augmentation des prix de l'huile et du sucre, «a été fabriqué à 60% par ceux qui craignent la transparence économique».
Poursuivant ses accusations, il a dénoncé l'alliance de «la mafia financière avec les barons». Et de justifier que cette «coalition» est le résultat du passage du pays de l'économie planifiée à l'économie libérale, d'une part, et de la politique d'ouverture, d'autre part. La mafia financière dont parle M.Ouyahia est à l'origine même du manque de liquidités au niveau des bureaux de poste.
«La Banque d'Algérie a augmenté en octobre dernier l'émission de billets de banque de 10 à 18 milliards de DA par jour (...) Les fonds émanant des centres de chèques postaux ont, quant à eux, augmenté de 250%», a-t-il rappelé. Et de s'interroger: «Où va donc cet argent?». L'autre «crise» provoquée par cette mafia est incontestablement, selon le même responsable, la surévaluation de la devise sur le marché parallèle.
Là aussi, il accuse «la contrebande et le commerce illicite». A noter que la mafia de l'informel ou du commerce illicite, est étroitement connectée avec le trafic de la drogue. Les narcotrafiquants activent, pour leur part, avec les trafiquants d'armes. En résumé, à l'existence de ces réseaux qui encerclent l'Etat, M.Ouyahia évoque clairement toute cette situation «profitant à ceux qui pêchent en eau trouble».
Le même argument a été avancé concernant la marche arrière faite par le gouvernement dans le recours aux chèques dans les transactions commerciales. N'est-il pas du droit des Algériens de s'interroger sur l'identité de ces réseaux mafieux, lorsque, notamment, une telle révélation émane d'Ahmed Ouyahia, dirigeant d'un grand parti au pouvoir, mais également Premier ministre? Pour le secrétaire général du RND, l'Etat opte pour la lutte progressive et évite l'affrontement et la lutte directe contre ce phénomène par crainte de menacer la stabilité du pays. «L'Etat est suffisamment fort pour faire face aux barons mais jamais contre ses enfants et son peuple, notamment les jeunes», a-t-il affirmé, mettant en avant la complexité du problème dont tout règlement doit être réfléchi.
Afin d'appuyer ses dires, il a rappelé que pendant les années 1990, 60% des registres du commerce étaient domiciliés à Baraki et la cité La Montagne (Alger) - fiefs des terroristes - qui connaissaient des conditions difficiles et dont le contrôle commercial passait par l'envoi de forces de sécurité. Mais le retour de la sécurité «ne sert pas les intérêts de personnes craignant la clarté économique».


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