La construction de ces établissements pénitentiaires totalisant 19.000 places a été conçue selon les normes internationales. Le directeur général de l'administration pénitentiaire, Mokhtar Felioun, a déclaré, avant-hier à Bordj Bou Arréridj, qu'«un programme portant réalisation de 13 établissements pénitentiaires à travers plusieurs wilayas des Hauts-Plateaux et du Sud, notamment seront livrés dans leur totalité avant la fin de l'année 2011». L'établissement pénitentiaire de Bordj Bou Arréridj a une capacité de 2000 places réparties sur différentes parties, à savoir les pavillons des mineurs, des femmes et des hommes. Actuellement 175 détenus dont trois femmes, détenus primaires ou de droit commun transférées de la prison délabrée de Setif, y sont internés. «Il est le deuxième à être réceptionné dans le cadre de ce programme pénitentiaire et de la réinsertion sociale au ministère de la Justice», a-t-il indiqué en marge de sa visite, lundi dernier, à Bordj Bou Arréridj. «L'année 2011 sera celle du règlement du problème de la surcharge des prisons», a-t-il également promis. Le même responsable qui n'a pas pu ou voulu avancer le coût de cette prison réalisée par les Chinois a affirmé, qu'«il sera procédé, durant la période allant du mois de mai à août prochains, à la réception de six centres en attendant la livraison avant la fin de l'année en cours des établissements restants». Selon lui, la construction de ces établissements pénitentiaires totalisant 19.000 places a été conçue selon les normes internationales afin d ‘offrir des conditions d'incarcération, à la fois sécurisées et dignes». La mise en service de ces établissements de nouvelle génération devra également permettre une meilleure organisation pénitentiaire, s'adaptant à l'évolution de la criminalité. Le directeur de l'administration pénitentiaire, accompagné des autorités locales, a remis, en cette même occasion, des prix symboliques aux lauréats des différents examens de l'année dernière, notamment du baccalauréat. Dans ce contexte, Felioun a souligné que sur les 56.000 détenus incarcérés dans les différents établissements pénitentiaires du pays, près de 30.000 sont inscrits dans diverses filières de formation. 531 ont pu décrocher leur baccalauréat et 1865 sont passés du cycle moyen au secondaire, a-t-il précisé.