L'Afrique c'est l'Afrique, cela ne change apparemment pas, car au Gabon, les Kabyles ont déploré les conditions d'accueil. La JS Kabylie aura fort à faire, cet après-midi à Libreville, elle se doit de négocier son match aller des huitièmes de finales de la Coupe de la Confédération africaine de football contre l'équipe de cette contrée ouest-africaine du Missiles FC (MFC). Les joueurs du président Moh Cherif Hannachi n'ont qu'un seul objectif en vue pour cette première manche: ramener un bon résultat en prévision du match retour. Les Kabyles sont gonflés à bloc surtout après leur qualification en finale de la Coupe d'Algérie, et les bons résultats engrangés en championnat national où ils sont, désormais invincus depuis 11 journées. Ils affichent une sérénité et une mine bien optimistes pour ce match. Les Canaris veulent ainsi d'une part, confirmer les bons résultats qu'ils sont en train d'afficher, ensuite, et surtout, assurer un bon résultat avant la manche retour prévue dans quinze jours à Tizi Ouzou. L'Afrique c'est l'Afrique, cela ne change apparemment pas, car au Gabon, les Kabyles ont déploré les conditions d'accueil. Ainsi et après ce très long et fatigant voyage qui les a conduits de Frankfurt où ils ont fait escale jusqu'à la capitale gabonaise Libreville, les Canaris ont eu beaucoup de difficultés avec la douane en vue de passer le poste frontalier de l'aéroport international. Ils sont restés pas moins de 2 heures dans le hall attendant l'autorisation de quitter l'aéroport et rejoindre leur lieu de résidence. Le problème ressorti est celui d'un passeport biométrique. C'est-à-dire que les Canaris ont eue la même surprise que celle qu'ils ont eu à l'aéroport international de la ville d'Owerri, au Nigeria. Le président de la section football de la JSK, chef de délégation kabyle à Libreville, M.Chioukh, n'en revient pas: «C'est inadmissible, alors que chez nous l'on veille scrupuleusement à ce que nos invités ne rencontrent aucune difficulté, que ce soit à l'aéroport ou à l'hôtel où ils sont bien pris en charge. C'est regrettable, vraiment!» Bref, sans rentrer plus dans les détails de ce qu'on souffert les Canaris, pourtant, ayant bien l'expérience de ces déplacements périlleux, il est vrai que le coach Belhout a été obligé de discuter avec les joueurs pour les encourager à ne pas entrer dans ce jeu «psychologique» d'avant-match. Il a sensibilisé les joueurs, en ces termes: «Vous avez déjà connu ce genre de situation il y a quelque temps au Nigeria. Vous devez résister et vous consacrer uniquement à votre mission. C'est vrai qu'on aurait tous souhaité trouver de meilleures conditions, malheureusement ce n'est pas le cas. Pour l'instant, on n'a d'autre choix que de faire avec», avant de conclure: «... Vous êtes ici pour défendre dignement le football algérien. C'est ce samedi que vous donnerez votre réponse sur le terrain en vous battant pour un seul objectif: obtenir un résultat positif qui gardera nos chances de qualification intactes.» Ainsi, les camarades du vaillant capitaine Douicher Lamara sont unanimes à déclarer qu'ils sont au Gabon pour se surpasser et maintenir cette dynamique de la gagne, en s'imposant chez l'adversaire, pour aborder le match retour avec confiance et assurance. Si cela n'est pas une sinécure, ce n'est pas non plus une mission impossible pour une équipe habituée aux épreuves continentales. Ainsi, les partenaires de Nessakh sont déterminés à aller au charbon. Toutefois, il est utile de rappeler que Belhout aura à se passer des services de son défenseur axial de charme, Saïd Belkalem, et du milieu récupérateur, Naïli, tous deux indisponibles pour cause de blessures. En plus du baroudeur Hamiti, non qualifié pour cette joute continentale, les nouvelles recrues, que sont le Malgache Amada, Choukri, et Khellili n'ont pas été du voyage. Ce n'est qu'avec 16 joueurs, dont le keeper Asselah, que les Canaris se retrouvent en terre gabonaise pour relever le défi de revenir avec un résultat positif.