Samedi dernier, pour le compte des 8es de finale aller de la Coupe de la CAF, la JS Kabylie a finalement subi une inattendue défaite face au club gabonais, le FC Missiles (0-3). Un très lourd revers sans précédent pour le prestigieux club kabyle, en compétition africaine, mais sur lequel il semble bien que l'arbitrage a apparemment une grande responsabilité. La JSK est donc tombée de haut à Libreville, devant un adversaire gabonais jusqu'ici inconnu au bataillon. Une équipe gabonaise des Missiles qui a visiblement très bien préparé son coup, notamment au cours de la seconde période de jeu. Une deuxième mi-temps d'ailleurs, durant laquelle les Canaris du Djurdjura ont vécu un véritable cauchemar, en encaissant coup sur coup, pas moins de trois buts. Des Canaris kabyles, qui auraient même pu boire le calice jusqu'à la lie, si l'équipe du FC Missiles de Libreville avait réussi à transformer en fin de partie un penalty sifflé en sa faveur par l'arbitre congolais Moukoko. Un directeur de jeu qui avait auparavant accordé aux locaux un premier penalty très discutable dès la reprise des débats, et qui avait par la suite expulsé les joueurs Nessakh et Berchiche, deux éléments importants en défense. Pourtant, au cours des premières quarante-cinq minutes, notre prestigieux représentant en Coupe de la CAF, s'est offert une multitude d'occasions pour ouvrir la marque, se permettant le luxe de prendre possession du milieu de terrain, grâce à un jeu plaisant, applaudi par le public gabonais présent samedi dernier au stade Augustin de Libreville. Ce qui avait d'ailleurs, fait dire au coach Rachid Belhout, dans ses déclarations d'après-match: «Nous devons nous en prendre qu'à nous-mêmes car si nous avions su concrétiser au tableau d'affichage, toutes ces occasions gâchées en première mi- temps, nous aurions pu éviter par la suite de concéder une aussi large défaite!». Et d'ajouter: «En réalité, il est vrai que l'arbitrage a sifflé des fautes imaginaires contre nous, mais dans le même temps, mon équipe était visiblement dans un jour sans, face à une équipe gabonaise qui méritait sa victoire!» Il est vrai que le coach Rachid Belhout n'a pas pour habitude de justifier une défaite, en s'en prenant à l'arbitrage, comme ont trop tendance à le faire certains entraîneurs. L'actuel patron technique de la JS Kabylie vient de connaître sa toute première défaite, depuis qu'il est entraîneur en chef de la prestigieuse formation kabyle. Il n'a donc pas mâché ses mots, notamment à l'égard de ses joueurs alignés samedi dernier face au FC Missiles. Le crash que vient de subir la JS Kabylie dans la capitale gabonaise, fait mal mais dans le même temps, le coach Belhout l'assimile à un sérieux avertissement. Il est vrai que dans quinze jours à Tizi Ouzou, il faudra absolument rendre la pareille au FC Missiles. Certes, la Coupe de la CAF ne fait pas partie aujourd'hui des objectifs à atteindre en priorité cette saison. Toutefois, un club de la trempe de la JS Kabylie n'a pas pour habitude d'essuyer une aussi lourde défaite en compétition continentale. Ce dernier sévère revers au score subi par les Canaris du Djurdjura, fait quelque part désordre aujourd'hui chez notre prestigieux représentant qui prépare aussi sa finale de Coupe d'Algérie prévue dans moins d'une semaine face à l'USM El Harrach. Un important rendez-vous final à cause duquel le président Hannachi avait préféré ne pas être du voyage avec son équipe à Libreville, mais qui avait pourtant pris le soin de mettre en garde ses joueurs, connaissant les frasques devenues monnaie courante, commises par l'arbitrage africain.