Création d'un Observatoire national pour faire face aux grandes catastrophes naturelles. Le ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales, Daho Ould Kablia a déclaré, jeudi dernier, que son département se penche actuellement sur la préparation des projets de textes de lois amendées relatifs aux partis, aux élections et aux associations. En marge d'une séance plénière de l'Assemblée populaire nationale (APN) consacrée aux questions orales, M.Ould Kablia a souligné que «des textes de lois concernant les partis, les élections et les associations sont en cours d'examen», car relevant des prérogatives du ministère de l'Intérieur, précisant que «d'autres parties sont associées à la préparation de ces textes». S'agissant de la Constitution, le ministre a précisé que sa révision relève du ministère de la Justice, mais «concerne tout le monde». Interrogé sur la situation sécuritaire dans la bande frontalière Sud, le ministre a souligné que l'Algérie prend toutes les dispositions pour sécuriser ses frontières et son territoire. Dans le cadre de ses réponses aux députés, le représentant du gouvernement a annoncé la création d'un Observatoire national pour faire face aux grandes catastrophes naturelles. Le ministre, qui répondait à une question sur les mesures à prendre face aux catastrophes naturelles au regard des inondations qu'a connues la wilaya de Skikda, en février dernier et qui ont laissés plusieurs familles sinistrées, a indiqué que son secteur présentera, ce lundi, au Conseil des ministres un nouveau projet de décret relatif aux catastrophes naturelles. Le projet porte sur la création d'un Observatoire pour les grandes catastrophes naturelles dans le but de prévoir toutes les mesures à prendre afin de faire face aux catastrophes naturelles y compris les inondations, a-t-il précisé. Sur un autre plan, le ministre a indiqué que les salves de baroud et les armes à feu utilisés dans les fêtes ont fait l'année dernière deux morts et 25 blessés dont trois mineurs à Djelfa, Batna et Tébessa. A cet effet, le ministre a rappelé que ces pratiques dans les fêtes «sont illégales, dangereuses et interdites». «Ces pratiques exposent leurs auteurs à des sanctions pénales car touchant à l'ordre et à la sérénité publique, d'où leur interdiction. Les lois y afférentes sont claires», a-t-il souligné affirmant que les services de la Sûreté et de la Gendarmerie nationale «sont intervenus pour établir un constat de ces faits et ont pris des mesures à l'encontre des auteurs dont les dossiers ont été transférés aux tribunaux spécialisés».