Le prix littéraire Mohamed-Dib, qu'organise tous les deux ans l'association La grande maison de Tlemcen, a été décerné à Bouziane Benachour, Maâchou Blidi et à Mimi Hafida, lors de l'ouverture, samedi, au nouveau Palais de la culture d'Imama, du colloque international sur «Le retentissement de l'oeuvre de Mohamed-Dib». Le prix Mohamed-Dib dans sa 4e et nouvelle version a concerné outre la langue française, les deux langues nationales que sont l'arabe et tamazight. Mme Khadda Nadjet présidente du jury international de ce prix, a tenu, dans son allocution, à remercier la ministre de la Culture, Mme Khalida Toumi pour le financement de cette nouvelle session du prix d'encouragement destiné principalement aux écritures naissantes. Le prix Mohamed-Dib en langue tamazight n'a pas été décerné eu égard à la non-conformité des textes remis au jury avec le règlement du prix en vigueur, alors que le prix en langue arabe a été décerné à Mlle Mimi Hafida, journaliste de Batna pour son oeuvre «Contes des Aurès plus qu'il n'en faut». Cette jeune écrivaine a, à son actif deux romans publiés en 2007 à l'occasion de la manifestation «Alger, capitale de la culture arabe». En langue française, la tâche n'était pas facile, puisque les deux lauréats, en l'occurrence Bouziane Benachour et Maâchou Blidi ont obtenu le premier prix ex aequo. Bouziane Benachour est journaliste et a, à son actif, plusieurs ouvrages dont le dernier primé intitulé Brûlures alors que Maâchou Blidi qui est également journaliste est à son premier ouvrage intitulé la Maison du pressoir. Les cérémonies d'ouverture du colloque international sur le retentissement de l'oeuvre de Mohamed Dib et de remise du prix qui porte son nom, a vu la présence de nombreux écrivains connus, à l'instar de Rachid Boudjedra et Wassini Laâredj en plus de nombreux chercheurs et enseignants étrangers et de deux enfants de Mohamed Dib, en l'occurrence, Assia et Faïz.