Relaxé tout autant que sa fille en 2006 par la quatrième chambre correctionnelle de Blida, Chérif Ould El Hocine, le gérant de l'Epsr de Chéraga (Alger), a été rejugé lundi dernier par la deuxième chambre suite au pourvoi en cassation introduit alors par le parquet de Blida. Et le verdict mis en examen pour une semaine, est tombé: Ould El Hocine est condamné à une peine de prison ferme de un an alors que sa fille a été relaxée au bénéfice du doute pour complicité de faux. Et le faux porte sur l'octroi du terrain d'assiette que l'APC de Chéraga avait offert à l'unanimité de ses membres en mai 1975! Trente-cinq ans après, en décembre 2010, le président de l'APC de Chéraga et son adjoint avaient obtenu le non-lieu depuis la chambre d'instruction de Boufarik à la Cour suprême en passant par la chambre d'accusation. Ce verdict est malheureux surtout que les débats n'ont pas honoré la justice vu que la présidente avait malmené l'inculpé, un Moudjahid de la première heure de la Wilaya IV historique. Et malmené en le sommant de ne s'exprimer qu'en langue arabe et plus grave, l'ayant désigné comme un employé de Van Rossem en 1963 «un colon» avait-elle précisé sans se rendre compte que les colons avaient plié bagages en 1962, le 5 juillet et que surtout l'Epsr a des papiers solides à commencer par les statuts déposés auprès d'un notaire.