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Message aux moins de 48 ans
Publié dans L'Expression le 05 - 07 - 2010


Peut-on parler d´autre chose que de liberté un jour anniversaire, comme aujourd´hui, de la libération du pays? Non! car ce serait fausser les priorités. Sans indépendance nous ne pouvons parler ni de développement humain, social ou économique. Cette indépendance, nos aînés l´ont arrachée il y a 48 ans. Beaucoup, au prix de leur vie. Ils ont accepté le sacrifice suprême devant l´immense malheur imposé par l´occupant à leur nation. Avant de déclencher la lutte le 1er novembre 1954, tous les autres moyens pacifiques avaient été essayés sans succès. Le pouvoir colonial était resté sourd à toutes les propositions politiques. Il voulait régner en race supérieure. En nous plongeant et en nous maintenant dans une misère sans fin d´où l´espoir d´en sortir un jour paraissait totalement exclu. Privés de tout, les Algériens en étaient arrivés à n´avoir d´autre souci que celui de subsister. De survivre. Sans ressources sauf à être esclaves des colons. Pour se nourrir, l´Algérien grattait la terre ingrate dont ne voulaient pas les colons. Pas d´accès aux soins. En témoigne l´âge d´or de nos herboristes. Pas de liberté de circuler à travers le territoire national encore moins à l´étranger. Les premiers Algériens à avoir foulé le sol français furent ceux qui ont été «appelés sous les drapeaux» durant la Première Guerre mondiale. Il est difficile pour un être humain de concevoir tant de haine gratuite envers un peuple qui n´était coupable que d´exister. Il faut savoir que dans l´esprit des Dirigeants français, nous n´étions pas assimilables. Par notre culture. Par notre religion. Aujourd´hui encore, le problème se pose quand on parle de l´exclusion des banlieues en France. Donc, n´étant pas assimilables, le colonialisme nous avait parqués avec nos bêtes loin des terres fertiles et de l´Algérie «utile». Il faut tout de même ajouter qu´à un moment de l´histoire le pouvoir colonial consentit à étudier la possibilité de nous considérer comme des citoyens à condition de renoncer à notre statut personnel. C´est-à-dire à notre religion et à notre culture. Autant dire un refus quand on connaît l´attachement des Algériens à leurs valeurs. Il y eut cependant, une exception. Elle fut en faveur des Juifs d´Algérie qui eurent le droit, en 1870, de devenir citoyens français sans perdre leur statut personnel. Ils pouvaient continuer à pratiquer leur religion dans tout ce qu´elle comportait comme rites et coutumes. Le ministre de la Justice, qui est à l´origine de leur accession à la citoyenneté française, était lui-même juif. Adolphe Crémieux, qui donna son nom au fameux décret, dépensa la même énergie pour exclure de ces avantages les Algériens. Il ne se trouva aucun Français ni aucun juif pour dénoncer cette ségrégation. Ceci pour dire aux moins de 48 ans que le chant des sirènes qu´ils entendent quelquefois cache bien des rancunes. Un dangereux désir de revanche aussi. Leur rappeler que la colonisation n´a plus la forme d´antan. Une copie du bachagha Boualem placée à la tête de l´Etat par exemple suffit. Leur rappeler que la «liberté», notre liberté, est encore trop fragile. Leur rappeler enfin qu´un «bonheur» (cette liberté) ne s´apprécie mieux que si, par malheur, il arrive qu´on le perde.

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