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Des partis adhèrent à la rue
Publié dans L'Expression le 10 - 01 - 2011


Ils sont venus mais ils n´étaient pas tous là. Beaucoup de représentants de partis politiques et quelques-uns de ce qu´on appelle la société civile y allaient de leurs bons mots au lendemain des troubles qui ont secoué le pays. Il y a eu ceux qui disaient comprendre le ras-le-bol des jeunes et ceux qui appelaient au calme. Leurs discours résonnaient dans le vide car il n´y avait plus personne dans la rue pour les écouter. Ils donnaient l´impression de voyageurs qui couraient désespérément derrière un train qui avait quitté la gare sans eux. Ainsi va la vie de plusieurs partis politiques et d´associations civiles dans notre pays. Sans prise aucune avec la vie dans la cité. Cette fois, ils ont raté le rendez-vous avec les jeunes. Cela ne veut pas dire qu´aux côtés des vieux, des femmes et des autres franges de la société, leur présence soit remarquable. Donc, à l´heure des balayeurs, une fois l´orage passé, le personnel politique a donné de la voix. Plus pour s´agiter, comme à l´habitude, que pour encadrer. Oui, mais encadrer qui? Ceux qui étaient en colère dans la rue n´étaient ni leurs militants ni leurs sympathisants. C´est pourquoi, ce sont ces partis qui ont fait le chemin inverse et tenté d´adhérer à la rue. Sauf qu´il n´y avait plus personne pour les «recevoir». C´est pourquoi ils ont fait leur speech dans les médias comme on se paie une perfusion. Voilà maintenant plus de 20 ans que, sauf exception, les appareils de ces partis existent sans grand résultat. 20 ans qu´ils regardent passer le train de l´Histoire sans parvenir à y prendre place. Ils veulent y monter les mains vides. Sans programme, sans projet. Il ne s´agit pas de dire uniquement aux jeunes qu´ils ont raison ou de leur indiquer la manière de s´exprimer. Ces jeunes attendent des partis et des associations civiles un programme, un projet, une alternative, des solutions. La politique du constat, c´est fini. Aucune des voix partisanes entendues après coup ne s´est distinguée par la moindre proposition concrète pour surmonter les problèmes que vit notre société. Pas le moindre plan pour plus d´emplois. Plus de logements. Plus de bien-être. Pas une seule proposition de loi de leurs parlementaires n´est venue pour enrayer le diktat que veut imposer la distribution. L´épisode de la pomme de terre s´est passé sans eux. Celui du lait aussi. Celui du médicament également. Il y a des vérités à dire, aussi dures soient-elles. Les sigles arborés au Parlement, dans les APC, APW ne sont en fait, pour la plupart de ceux qui les portent, que des «passeports» d´ascension sociale personnelle. C´est de ce côté-là que les leaders de ces partis devraient commencer à s´inquiéter. Et s´ils ne règlent pas cet important relais qui portera leurs voix au peuple, ils se condamnent à rater tous les rendez-vous avec l´Histoire. Ce ne sont pas les médias et l´hospitalité qu´ils y trouvent qui changera le cours des évènements. On aurait pu penser que la cinglante leçon donnée par les Aârouch allait être mise à profit par ces associations à caractère politique ou civil. Visiblement non, puisque la «gifle» est venue cette fois des jeunes. Car il ne faut pas se tromper, si l´Etat et le gouvernement sont concernés au premier chef par la colère exprimée dans la rue, les partis et associations ne s´en sortent pas indemnes. Les citoyens attendent, tout autant de la majorité qui gouverne que de l´opposition, des solutions claires aux problèmes qu´ils vivent. Les discours creux, vides et populistes ne passent plus. Ils sont d´un autre âge. Les Algériens sont devenus très exigeants. Ils évoluent à la vitesse grand V. Des partis ne semblent pas l´avoir compris ou n´arrivent pas à suivre. Et tout le monde sait qu´on ne peut se vanter de régler le problème des autres avant que l´on ne règle ses propres problèmes.

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