Les cours des fruits et légumes ont pris l'ascenseur dans la ville des Genêts et ses localités. Cela n'empêche pas, cependant, la demande d'augmenter. L'automne est à nos portes, et le marché des fruits et légumes commence à connaître une nette régression quant à la production, ce qui induit, inévitablement, une remarquable flambée des prix. Le consommateur, devant cet état de fait, n'a guère le choix; c'est pourquoi, les marchés grouillent de monde et la demande est croissante. Si on peut se passer de quelques articles, d'autres, en revanche, sont indispensables à la cuisine algérienne tels que la pomme de terre et la tomate. Ce qui oblige la ménagère à puiser dans ses économies pour assurer le strict minimum. Cependant, les prix diffèrent d'une localité à une autre. Plus on s'éloigne du marché de gros Rovigo (Boufarik), plus les prix vont crescendo. Les prix des fruits et légumes ont toujours 5 dinars de plus à Boghni comparés à ceux de Tizi Ouzou. Cependant, les prix à Aïn El-Hammam restent excessifs. A Draâ Ben Khedda, on enregistre une baisse sensible des prix. La pomme de terre, la tomate et le raisin coûtent respectivement 35 DA, 25 DA et 50 DA contre 40 DA, 40 DA et 60 DA à Tizi Ouzou. Par ailleurs, le phénomène caractéristique, ces derniers jours dans la ville est le marché de la banane. En effet, depuis quelque temps, le prix de ce fruit exotique a connu une nette baisse à cause de la suppression de la taxe et, de ce fait, est présent sur tous les étalages et à la portée de bourses moyennes. Le panier de la ménagère revient à environ 300 DA par jour, ce qui n'est pas évident pour tout le monde, notamment, pour les familles nombreuses où la demande est incompressible. A noter enfin que ces prix sont ceux trouvés au marché informel, quant à ceux des magasins «légaux», ils sont multipliés par deux et sont réservés à une certaine catégorie de gens.