Un arrêt des chantiers à proximité du complexe touristique a été ordonné par M.Dorbani. Le ministre du Tourisme, M.Dorbani, a effectué une visite dans la Zone d'expansion touristique de Zéralda afin de mettre fin «à l'anarchie qui prévaut en matière de construction». Le village des artistes a fait couler beaucoup d'encre par rapport à son acquisition et son exploitation. Usant d'un ton ferme, le ministre a qualifié le projet «de spéculation sur le foncier touristique en raison du non-respect des textes et lois protégeant les zones touristiques». Il a pris des mesures d'urgence en ordonnant au wali «l'arrêt immédiat du projet et la présentation du dossier devant la justice». Le propriétaire du projet, interrogé par le ministre, justifie son initiative par «une autorisation de constitution d'une coopérative immobilière en 1990». Après les reproches sur la spéculation du propriétaire, le ministre qualifia celui-ci «de citoyen anormal» faisant allusion au dépassement observé vis-à-vis de l'article 46 du projet de loi relative aux ZET, qui interdit et réprime une pareille exploitation des zones touristiques. M.Dorbani a mis en exergue son intention de «diligenter une enquête, sur instruction de la présidence de la République, sur le financement de ce projet» révélant en filigrane la complicité de hauts personnages au niveau de l'administration et des banques. Il révèlera qu'«un projet de 21.000 lits ( hôtel et bungalows et infrastructures d'astreinte) d'une valeur de 250 millions de dollars aurait été confié à une firme saoudienne». Dans une deuxième étape, M.Dorbani a visité le projet de réalisation d'un complexe touristique et culturel et de remise en forme (Djenane Etakafa) sur le même site. Ce dernier, projeté en partenariat avec une firme espagnol, a posé un probleme du fait qu'«au lieu de bungalow, le propriétaire a construit des villas aux fins de les revendre». Après les diatribes qui lui ont été adressées, le propriétaire exhiba une autorisation dûment établie par le ministère du Tourisme durant l'année 1999 sur la base d'une étude de la part d'un BET espagnol. Le ministre, accompagné de personnalités, ordonna «l'arrêt immédiat des travaux du complexe» et s'adressant au propriétaire réclama «une autre étude pour avis du ministère». En outre, le ministre ordonna au wali «de pénaliser le propriétaire pour les grandes quantités de sable utilisées et puisées de la plage de Zéralda» En définitive, il annonça qu' «un programme d'aménagement du foncier que des BET étrangers ont élaboré, suivant des critères internationaux, sera effectif dès le mois de mars prochain et qui mettra fin aux spéculations sur le foncier touristique».