Certaines équipes font de sensationnels débuts mais dont l'élan s'estompe au profit des plus résistantes. Le meilleur exemple dans ce cas de figure, est l'ESM qui, depuis plusieurs saisons, joue aux trouble-fêtes pour abdiquer, dès la phase-retour. Même scénario pour l'OMR quoique cette fois, il se maintienne malgré sa dernière contre-performance face au CSC et, comme le championnat compte encore quinze autres journées, il est un peu hâtif de tirer les conclusions dans ce prébilan. Deux clubs ont affiché une certaine régularité en cette phase aller, il s'agit, bien entendu, du MCA et du CSC. Les deux doyens ont occupé le fauteuil confort pour ne le quitter, qu'une fois pour les «Vert et Rouge» après leur seul échec devant «Ezzarga», une formation qui n'est pas arrivée jusque-là, à maintenir la cadence de résultats positifs successifs. L'USMH et la JSMS sont deux autres formations au parcours presque identique, chacune dans son groupe. En effet, en gardant leur place dans le peloton de tête, tantôt elles gagnent une place dans le tableau, tantôt elles la perdent aussitôt. L'USC, en verve cette saison, est capable de nous réserver beaucoup de surprises pour peu qu'elle soit régulière durant les prochaines journées difficiles à négocier. L'équipe de la Mekerra, en coleader aux longues dents, s'accroche bec et ongles au MCA pour ne pas le lâcher de sitôt. Seulement, le changement de staff technique par l'apport d'un autre entraîneur, risquerait de lui porter préjudice car elle en est à son troisième changement. Les clubs, milieu du tableau, n'arrivent pas à décoller dans une compétition où plusieurs facteurs sont entrés en jeu comme le «nerf de la guerre» qui aura un impact important pour la suite du championnat. On citera le MSPB, l'USB, le CRBT et le MOB pour le groupe Est, ainsi que l'IRBS, le MCS pour le groupe Ouest. Toutes les autres formations jouent le maintien dans ce championnat, sauf sursaut d'orgueil inattendu et autres miracles qu'on ne pourrait prévoir. Il est vrai que des clubs tels le NARBR, l'IBKEK, le GCM, le WAM connaissent de sérieuses difficultés financières et, par conséquent, ne pourraient se transcender, voire s'illustrer avec les moyens humains et matériels dont ils disposent actuellement. Le championnat de Nationale II, loin de se terminer, nous fera, à coup sûr, vivre d'autres moments footbalistiques intéressants, seulement, il est primordial que cela se passe dans le fair-play total et en conformité avec l'éthique sportive souvent décriée ces dernières saisons.