«Houari Amri n'est qu'un charlatan et un trabendiste qui exploite les boxeurs». Réagissant au défi lancé par Houari Amri, manager de Kamel Amrane et Bouziane Oudji, Guenif, le manager de Mohamed Benguesmia a tenu à remettre les pendules à l'heure en dévoilant certaines vérités sur celui qu'il qualifie «d'inculte» en matière de boxe et de charlatan. Pour justifier ses dires, Guenif a tenu à préciser: «Premièrement, Kamel Amrane et Mohamed Benguesmia ne sont même pas dans la même catégorie, l'un est un -79 kg et l'autre est un -85 kg de ce fait, ils ne peuvent monter ensemble sur un ring. En outre, Amrane n'a même pas le droit de concourir pour le titre de champion d'Afrique du fait qu'il est titulaire de la nationalité et d'une licence françaises.» En effet, dans un article paru dans nos colonnes en date du 29 décembre dernier sous le titre «Kamel Amrane et Bouziane Oudji lancent un défi à Benguesmia et Yassa», le manager Houari Amri a affirmé que «tous les boxeurs que Mohamed Benguesmia a rencontrés sont des loosers c'est-à-dire des boxeurs payés pour se coucher au moment voulu». Sur cette accusation, Guenif a tenu à répondre: «Tous les pugilistes que Benguesmia a battus étaient des champions nationaux, et il est inadmissible qu'un boxeur accepte de brader ses couleurs nationales surtout quand le titre intercontinental est en jeu. D'ailleurs, le Roumain Iftode Mihai que Mohamed a battu à Lyon le 18 mai 2002 au 6e round par arrêt de l'arbitre, c'est Amri lui-même qui l'avait ramené. De ce fait, il devient complice de cette manigance». Au sujet de Mohamed Yassa, Guenif dira: «Il a tenu des propos décourageants à l'orée d'un championnat d'Afrique. Heureusement que ce jeune lui a démontré le contraire en remportant le titre africain des poids légers contre le Béninois Adolphe Abadja jeudi à la salle El-Biar.». Pour Benguesmia, ce différend remonte au jour où il a refusé de boxer sous la coupe de Houari Amri. En effet, selon les dires de Benguesmia qui nous a rendu visite à la rédaction: «Déjà quand j'étais sous les drapeaux il a tout fait pour m'avoir sous sa coupe. Ensuite et après avoir résilié mon contrat avec Don King, il est revenu à la charge et depuis il n'a jamais cessé de me courir derrière. Ayant compris qu'il ne cherchait que ses propres intérêts j'ai toujours refusé ses propositions. D'ailleurs il est même allé voir le Comité olympique pour lui faire croire qu'il ferait de moi un champion du monde. A chaque fois que je suis programmé en France, des gens téléphonent aux organisateurs pour me déprogrammer. Comme quoi je suis tenu de passer par Amri comme au temps de Gomez». Au sujet de sa carrière, Benguesmia ne perd pas espoir de reconquérir le titre intercontinental WBO dès le début du mois de février prochain contre l'Anglais Tony Butt. Pour rester le challenger numéro 1'un gala est programmé à la fin de ce mois à Annaba ou à la salle Harcha, qui sera sponsorisé par l'Eplf de Boumerdès, le COA et quelques entreprises nationales.