AIn Taya Ouverture controversée d'un chantier au CEM Djebel-Chelia Pour faire face au déficit en salles de cours, le CEM Djebel-Chelia, au chef-lieu de la commune balnéaire d'Aïn Taya, fait l'objet d'extension. Néanmoins, cette extension est contestée et par les professeurs exerçant dans ce CEM et par les parents d'élèves. “C'est inadmissible que le CEM ne puisse même pas contenir ces 1 200 élèves, qu'on pense à y construire d'autres salles”, nous ont déclaré les parents d'élèves qui ont ajouté : “C'est du jamais vu, on a rétréci la cour de récréation pour construire des classes. Pis, on construit deux classes supplémentaires dans un hall, celui du premier étage. On veut étouffer complètement nos élèves. En plus, on n'accepte pas que nos enfants étudient dans un CEM en plein chantier, cela relève de leur sécurité. Ces travaux entravent le bon déroulement des cours.” Selon les enseignants rencontrés, ces derniers qui se plaignent déjà du phénomène de surcharge des classes lesquelles, selon eux, frôlent le nombre de 50 élèves par classe se demandent pourquoi avoir accepté un nombre d'élèves de première année qui dépasse de loin la capacité du CEM ? “Dans d'autres CEM de la commune, le nombre d'élèves n'excède pas 40, alors que dans le notre, nos élèves ne peuvent même pas respirer, il faut voir à la récréation avec l'exiguïté et le chantier, les élèves restent debout sur un seul pied. Sincèrement, on demande à ce que le ministre de l'Education nationale délègue une commission sur place.” Les élèves et leurs profs devront prendre leur mal en patience en attendant que leurs doléances soient prises en charge par la tutelle le plus vite possible. Nacer Zerrouki Rentrée scolaire à Djelfa Retard dans la réalisation des infrastructures pédagogiques Malgré la réception de 3 lycées, 9 CEM et 13 écoles primaires, la wilaya de Djelfa accuse un retard manifeste dans la réalisation de 40% des infrastructures pédagogiques, selon le rapport présenté par la direction de l'éducation devant les membres de l'assemblée de wilaya. Cette situation pourrait non seulement se répercuter négativement sur la scolarité de 215 316 élèves inscrits aux différents paliers, mais aussi sur le rendement des 8 133 enseignants qui doivent faire face à toute la pression née de la surcharge des classes. À titre indicatif, les 105 établissements d'enseignement moyen répartis sur les 12 daïras, que fréquentaient 60 000 élèves lors de l'exercice précédent, doivent accueillir 20 000 nouveaux admis issus du palier inférieur, alors que ce dernier recevra à son tour plus de 50% des 112 770 apprenants que compte la wilaya. Par ailleurs, et en plus du manque de places pédagogiques, c'est sur le plan des ressources humaines que davantage d'efforts doivent être consentis. En effet, l'ouverture de 876 postes budgétaires est loin de combler le manque en effectifs dont souffre le secteur, tant au plan de l'encadrement pédagogique qu'administratif. S. OUAHMED