Apparemment le MCA est condamné à vivre éternellement dans la tourmente. Il ne passe pas une durée sans que des conflits fassent surface et des scandales éclatent. Pour quel objectif ? Toujours le même : se débarrasser du comité en place pour le remplacer. Parfois, comme c'est le cas cette saison, les opposants activent au sein même du bureau directeur dans le but de détrôner le président, alors que la logique aurait dictée qu'ils s'unissent pour donner une autre dimension à ce prestigieux club. Cette fois, la cible s'appelle Sadek Amrous. Le pouvoir du néo-Présidant mouloudéen est fragilisé par ceux-là même qu'il a choisi lui-même pour former son équipe. Amrous explique cette fronde par le fait qu'il ait mis un terme au désordre qui régnait à la villa de Chéraga. Il assure avoir décrété l'abolition des "privilèges" dont jouissaient certains "parasites" qui font tout aujourd'hui pour l'écarter de son poste afin de pouvoir récupérer leurs avantages. Il est clair que tout le monde croyait que l'ère des querelles est révolue depuis le retour du MCA à la légitimité, surtout que tous les moyens sont consentis pour sa résurrection. Seulement, Amrous semble décidé à "poursuivre son combat". Jusqu'à quand ? L'histoire mouloudéenne nous a appris que ceux qui ont résisté ont toujours fini par baiser les bras. A moins que Amrous constitue une exception. Malik A.