Lors de son voyage à Beyrouth, le chef de l'Etat a consacré quelques instants—quelques petites minutes—aux journalistes qui l'ont accompagné. Selon certaines indiscrétions, Bouteflika a révélé son intention de changer ses relations avec la corporation, promettant une ouverture que les journalistes attendent depuis avril 99. Pourquoi donc le chef de l'Etat a-t-il mis trois ans et demi pour se rendre compte qu'il a boudé la presse ? Dans la manœuvre, il y a des velléités électoralistes. En attendant, c'est son frère Saïd Bouteflika qui se charge d'élaborer et de trier la liste des journalistes qui accompagnent le président de la République dans ses voyages à l'étranger, en dépit de l'existence d'une cellule de communication. SaId Bouteflika, de l'avis de tous, fait la pluie et le beau temps à El-Mouradia.