Les localités situées dans le couloir sud et sud-est sont les plus touchées. Il s'agit en fait de Hammam- Bou-Hadjar, Aïn El-Arba, Oued-Sebbah, Tamzoura, Hassasna, Chentouf et, à un degré moindre, El-Malah qui dispose d'un forage. Certaines localités de la wilaya de Aïn Témouchent connaissent une grande perturbation en matière d'alimentation en eau potable. Une casse, survenue il y a presque une semaine au niveau de la conduite principale plus précisément à Oued Isser situé dans la wilaya de Tlemcen, serait à l'origine d'un arrêt général du réseau AEP. En attendant son rétablissement, dont les travaux risquent de durer, plusieurs réunions ont été programmées afin de trouver une solution de substitution à cette crise d'eau qui a secoué la wilaya. Selon le premier responsable de l'ADE, cette casse est survenue au niveau de la conduite principale a provoqué une perturbation dans l'alimentation en eau potable touchant plusieurs localités. “Si le problème ne se pose pas pour les localités de Béni-Saf, Aïn Témouchent et Hassi-El-Ghella, ce sont par contre les localités situées dans le couloir sud et sud-est qui sont les plus touchées. Il s'agit en fait de Hammam-Bou-Hadjar, Aïn El-Arba, Oued-Sebbah, Tamzoura, Hassasna et Chentouf et à un degré moindre El-Malah qui dispose d'un forage”, note notre interlocuteur. Quant aux localités du littoral, à l'image de Bouzedjar, où se trouve un monobloc de dessalement d'eau de mer d'une capacité de 50 000 m3/jour, elles sont épargnées par cette perturbation. Pour faire face à cette situation et en attendant le rétablissement de la panne, dont l'origine n'a pas été précisée, un apport d'appoint journalier de 10 000 m3/jour est lâché à partir du barrage de Hammam-Bou-Ghrara qui alimente la station de pompage de Tafna avant que la quantité d'eu n'atterrisse au niveau de la station de traitement Dzioua d'une capacité de 13 millions de mètres cubes et dont la réserve actuelle est estimée à 50 000 m3. Les services de l'ADE, comme nous l'a confirmé M. AZZA, directeur de l'ADE au niveau de Chabat-El-Leham, des camions-citernes continuent d'alimenter les populations des localités concernées alors que des efforts supplémentaires sont menés au niveau de la station thermale de Hammam-Bou-Hadjar et de l'hôpital de Sidi-Ayed pour la mise en marche de son service d'hémodialyse qui nécessite énormément d'eau. M. Azza nous précise que si l'eau lâchée à partir du cratère de Dzioua n'arrive pas à alimenter les châteaux d'eau des localités de Hassasna, Chentouf et Hammam-Bou-Hadjar c'est pour une raison purement technique. Ainsi, cette situation a obligé les responsables concernés à mener une vaste opération de sensibilisation auprès de la population à travers les mosquées, les écoles ainsi que d'autres supports pour éviter le gaspillage de ce liquide précieux. M. Laradj