Ils étaient nombreux les amis du défunt à se déplacer pour se recueillir sur sa tombe au cimetière d'El-Alia, à Alger. Après la lecture de la Fatiha, dans un climat de ferveur, beaucoup se sont mis à se remémorer la personne, sa rectitude, son mot juste. À l'image de ce proche collaborateur qui corrige la devise que nous avons donnée de mémoire dans notre édition du jeudi : “Les batailles perdues sont celles qui ne sont pas livrées.” Ou encore, “Les fruits des arbres que l'on plante sont toujours mangés par les autres”. Ils étaient plusieurs hommes connus ou anonymes à venir chaque année saluer la mémoire d'Aboubakr Belkaïd. Nous citerons Mentouri et Babès, ancien et actuel présidents du Cnes, Ali Haroun avec qui le défunt a pensé au retour de Boudiaf, Amara Benyounès et de hauts commis de l'Etat qui avaient tant appris avec lui. Qu'il repose en paix. R. N.