Infrastructures scolaires à Yakouren Deux salles de classe et une cantine pour l'école primaire des frères Mehaddi Un projet de réalisation de deux salles de classe pédagogiques et d'une cantine scolaire pour la commune de Yakouren vient de voir le jour, au grand soulagement de l'Association des parents d'élèves (APE) qui, de son côté, n'a pas ménagé ses efforts pour la concrétisation de ce projet. Les ouvriers de l'entreprise chargée de réaliser cet ouvrage travaillent d'arrache-pied pour parachever ce bloc dans les délais fixés. Ce nouveau projet intervient après l'achèvement des murs de clôture pour l'école primaire des frères Mehaddi, sise à quelque trois cents mètres du chef-lieu de la commune. Cette réalisation aura coûté plus de cent millions de centimes au budget de la municipalité, mais elle permettra désormais de préserver l'établissement scolaire des diverses intrusions animalières ou humaines, si fréquentes habituellement. Ainsi, après la réalisation de ces infrastructures, les élèves scolarisés au niveau de cette école bénéficiant de la demi-pension n'auront plus à se rendre à la cantine scolaire de l'école primaire des frères Medrar, située, elle, au centre de la commune, pour prendre leurs repas de midi, sachant que la route qui y mène connaît une dense circulation de véhicules. Pour parer à toute éventualité, trois ralentisseurs ont été posés justement au niveau de ce chemin communal. En plus de cette cantine scolaire, il est également prévu de réaliser deux autres classes scolaires pour porter le nombre total de ces dernières à dix. Celles-ci auront certainement à absorber la surcharge des autres classes et d'assurer par-là même une meilleure scolarisation pour les enfants. Contacté, le président de l'APE nous a fait savoir que les parents espèrent la réalisation d'autres infrastructures au profit des élèves de l'établissement, telles qu'un stade combiné, une bibliothèque et autre salle informatique, d'autant que l'assiette foncière devant les accueillir est disponible. Par ailleurs, le nouveau CEM base-3 vient de réceptionner une nouvelle cantine scolaire. Certes, un léger retard a été enregistré par ce projet, mais l'infrastructure d'accompagnement, qui a coûté une enveloppe de deux milliards de centime au Trésor public, permettra désormais d'assurer le déjeuner aux élèves habitant les villages éloignés de la commune. H. A. COMMUNE DE SEMAOUNE (BEJAIA) À quand l'enseignement de l'amazigh ? Depuis son intégration officielle dans le système éducatif en 1995, après le boycott scolaire, l'enseignement de l'amazigh demeure aléatoire à chaque rentrée scolaire dans certains établissements, et pour d'autres inexistant carrément. C'est le cas notamment de l'enseignement de cette discipline dans la commune de Semaoune. En effet, selon la coordination des associations de ladite commune, l'enseignement de la langue amazighe dans les écoles de leur commune reste une utopie pour les militants de la cause et les enfants scolarisés malgré la disponibilité des enseignants de cette langue natifs de la région. C'est ainsi qu'une vingtaine d'associations de la région et des enseignants de l'amazigh ont tenu, jeudi passé, une réunion au centre culturel Oussalem-Md-Akli de Semaoune pour interpeller la direction de l'éducation de la wilaya de Béjaïa afin “de répartir équitablement les postes budgétaires et en ouvrir d'autres pour faire bénéficier l'ensemble de nos enfants”. L. OUBIRA