La rumeur qui s'est propagée telle une traînée de poudre sur la place sportive d'Oran et qui laissait croire que Si Tahar Cherif El Ouzzani allait présider la section football du MCO n'a en fin de compte, et comme il fallait bien s'y attendre, pris au piège que ceux qui ne connaissent pas vraiment la personnalité et les principes en “acier trempé” du champion d'Afrique 1990. “C'est du n'importe quoi !” se plaît encore à ironiser Cherif El Ouzzani qui, comme à son habitude et avec sa franchise coutumière, a coupé court aux rumeurs “Je ne sais pas où certains sont allés chercher cette histoire mais je vous jure que c'est du pur mensonge ! M'attribuer un poste de président de la section football alors que Djebbari est encore président du Mouloudia, c'est vraiment mal me connaître. Que l'on soit bien d'accord, j'ai déjà affirmé à qui voulait bien m'entendre que je ne travaillerai jamais avec Djebbari, car j'ai ma personnalité, mon honneur et mes principes. De plus, il me doit encore beaucoup d'argent (NDLR : plus de 400 millions de centimes)” dira à ce sujet, l'ex-capitaine des Verts, et d'ajouter : “Je sais qu'on a monté cette histoire de toutes pièces pour me nuire et porter atteinte à ma réputation, mais, moi je répondrai à ces personnes malintentionnées en leur disant que ma carrière et mon palmarès parlent pour moi. Mes deux décennies au plus haut niveau national et international et mes onze titres majeurs avec le MCO et l'EN, semblent être des arguments convaincants à ceux qui tentent par tous les moyens d'utiliser mon image de marque pour arriver à leurs fins. Fort heureusement, le public mouloudéen et les vrais proches et supporters d'El Hamri connaissent Si Tahar et savent pertinemment que j'ai donné ma jeunesse et le meilleur de moi-même à ce club que j'aime et que je respecte par dessus tout”. Ainsi donc, Cherif El Ouazzani a tenu à mettre fin à ce qu'il a nommé “un scénario cousu de fil blanc”, non sans omettre de renchérir : “Actuellement, je suis en train de préparer un projet qui me tient particulièrement à cœur dans la mesure où je suis un fils du Mouloudia. Djebbari qui sait mieux que quiconque que je suis un homme qui tient ses promesses, sait également de quoi je parle...” A. K.